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Laurent Ayache est un historien de la médecine et de la philosophie antiques.
Licencié en logique, agrégé et docteur en philosophie, ancien membre du C.N.R.S. (Centre Léon Robin et Laboratoire "médecine grecque"), il est professeur de chaire supérieure, enseignant en classes préparatoires littéraires au Lycée Dumont d'Urville à Toulon.
Ses recherches portent sur la collection hippocratique et la philosophie platonicienne, ainsi que sur l'éthique médicale.
Il a soutenu particulièrement deux positions : d'une part, l'unité de la pensée médicale dans la collection hippocratique[1], régie par le "principe de totalité"[2][3]; d'autre part, le caractère éthique (et non technique) de la médecine, qui devrait conduire à une position médicale (et non morale) des questions d'éthique médicale[4][5].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Ouvrages et ouvrages collectifs[modifier | modifier le code]
- Hippocrate (Que sais-je?), PUF, (1992) (ISBN 2130447368)
- « Hippocrate laissait-il la nature agir? », in Tratados hipocraticos (estudios acerca de su contenido, forma e influencia), ed. preparada por J. A. Lopez Ferez, Madrid, 1993.
- « Le cas de Démocrite : du diagnostic médical à l’évaluation philosophique », in R. Wittern et P. Pellegrin (eds) Hippokratische Medizin und antike Philosophie, Zürich-New-York, 1996.
- « L’animal, les hommes et l’ancienne médecine », in L’animal dans l’Antiquité, édité par Barbara Cassin et Jean-louis Labarrière, sous la direction de Gilbert Romeyer-Dherbey, Paris, Vrin, 1997.
- « Est-il vraiment question d’art médical dans le Timée ? », in Interpréting The Timaeus-Critias, edited by Tomas Calvo and Luc Brisson, Sankt-Augustin, 1997.
- « Le fonds médical du Philèbe », La fêlure du plaisir. Études sur le Philèbe de Platon, sous la direction de Monique Dixsaut, Paris, Vrin, 1999.
- « Macrocéphales : le retour du naturel ? », Le Normal et le pathologique dans la Collection hippocratique, Nice , 2002.
- « Hippocrate, l’ultime recours contre Socrate (Phèdre, 270c) », in Monique Dixsaut et Aldo Brancacci, Platon, source des présocratiques. Exploration, Paris, Vrin, 2002.
Articles[modifier | modifier le code]
- « L’arme du crime : la référence médicale chez Platon », Noesis, 2 | 1998 :Pourquoi a-t-on tué les sophistes ?, 89-102[6].
- « Le caractère éthique du jugement médical », Andrologie. Journal officiel de la Société d’andrologie de langue française, Paris, 1999.
- « L'économie des sensations dans la clinique hippocratique » Philosophie antique n° 12, Autour de la Perception, Paris, 2012
Articles connexes[modifier | modifier le code]
références[modifier | modifier le code]
- « Bulletin de philosophie ancienne », Revue de métaphysique et de morale 3/2004 (n° 43), p. 425-450.
- Christian Godin La Totalité p. 495 sq.
- Jean-François Staszak, La géographie d'avant la géographie. Le climat chez Aristote et Hippocrate p. 200.
- Éric Delassus, De l'Éthique de Spinoza à l'éthique médicale P.U.R., p. 26.
- C'est l'objet de sa thèse : Médecine et sagesse. Essai sur la philosophie hippocratique, A.N.R.T., (1997)
- Laurent Ayache, « L’arme du crime : la référence médicale chez Platon », Noesis [En ligne, 2 | 1998]
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