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Utilisateur:EtudiantPAF/Brouillon

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article concernant le maréchal d'Empire Gouvion Saint-Cyr

Origine et Jeunesse[modifier | modifier le code]

C’est le 13 avril 1764, à Toul que naît Laurent Gouvion. Il est le fils de Jean-Baptiste Gouvion, tanneur de profession et d’une mère qui quitta le foyer familiale quand il avait trois ans. Il revit pour la dernière fois sa mère dans les années 1780 à Lyon. Ce manque fut certainement à l’origine de ce caractère à la fois solitaire et sensible qu’il montra durant sa vie accentué par les relations difficiles qu’il entretenait avec son père. Il étudie auprès d’un ecclésiastique qui lui inculque la base d’une éducation.

En 1782, Gouvion part en Italie d’où il en reviendra deux plus tard. Il en profite pour se perfectionner dans le dessin, passion qu’il a depuis tout petit. Il travaille comme artiste dessinateur à Toul puis à Paris quand la Révolution éclate.


Tout comme ses collègues maréchaux, Gouvion Saint-Cyr eut le droit au regard critique de Napoléon notamment sur l’affaire de Dresde en 1813 : « Mon tort est d’avoir employé Saint-Cyr ; il ne va pas au feu, ne visite rien, laisse battre ses camarades et aurait pu secourir Vandamme. C’est le comte de Lobau qui est cause que je l’ai pris. Il m’en parlait toujours. Il était aimé de ceux qui servaient sous lui parce qu’il se battait rarement et ménageait son monde. Lobau avait été un des colonels placés sous ses ordres ; il a bien changé d’opinion depuis lors. Moreau, qui était lié avec lui, fut obligé de le chasser de son armée car il ne pouvait rien en faire » [1]

note bas de page Gourgaud, II, 71-72 (14 mai 1817).

Cependant il se contredit tout de suite après en se comparant à Gouvion Saint-Cyr, honneur accordé à ce seul maréchal : « Ce n’est pas pour m’ôter 20 à 25 000 soldats… que les alliés violent à notre égard le droit des gens ; c’est pour retenir Saint-Cyr prisonnier : il est le premier de nous pour la guerre défensive. Moi je lui suis supérieur pour l’attaque »

[2],

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Gourgaud, II, 71-72 (14 mai 1817).
  2. Gourgaud 1817

Gourgaud, II, 71-72 (14 mai 1817)


[1].


citation de Stendhal : dictionnaie Napoléon

citation enthousiasme des soldats : dictionnaire des maréchaux de Napoléon

citation Napoléon contre GSC : souvenir de Chaptal dictionnaire Napoléon

lettre à Berthier : dictionnaire des maréchaux de Napoléon

citation Stendhal à propos des mémoires : diconnaire Napoléon

citation Thiers : dictionnaire Napoléon

Sous le commandement de Moreau en 1796, il commande avec succès la gauche puis le centre de l’armée : il livre bataille à Rastadt, à Ettlingen, prend Stuttgart le 18 juillet 1796, est victorieux à Biberach trois mois plus tard (le 2 octobre) et organise la retraite de l’armée sur le Rhin. Chargé de la défense de Kehl, il ne peut empêcher la capitulation en janvier 1797.


Nommé pour remplacer Hoche, décédé, à la tête de l’armée de Rhin-et-Moselle, c’est finalement Augereau qui en prendra les commandes. Il envahit l'évêché de Bâleen en décembre 1797 et l’occupe jusqu’en janvier 1798. Gouvion-Saint-Cyr qui refuse de féliciter le Directoire après son coup d’État du 18 Fructidor remplace Masséna à la tête de l’armée de Rome du 26 mars au 25 juillet 1798. Il ramène l’ordre et la discipline et devient impopulaire auprès de ses soldats.






Etat de service[modifier | modifier le code]

• Engagement au 1er bataillon des chasseurs républicains (1er septembre 1792)

• Capitaine (1er novembre 1792)

• Adjoint à l’adjudant-général du génie Léonard Honoré Gay de Vernon (1er février 1793)

• Adjudant-général chef de bataillon (13 septembre)

• Chef de brigade (colonel) (10 janvier 1794)

• Général de brigade (5 juin)

• Général de division (10 juin confirmé le 2 septembre)

• Commandant en chef de l’armée du Rhin (17 septembre 1797)

• Commandant en chef de l’armée de Rome (26 mars 1798)

• Lieutenant général de l’armée d’occupation de Naples (14 mai 1803)

• Colonel général des cuirassiers (6 juillet 1804)

• Commandant en chef de l’armée de Naples (9 décembre 1805)

• Commandant du corps d’armée de la Pouille et des Abruzzes (février – août 1806)

• Commandant du camp de Boulogne (décembre 1806 – août 1808)

• Commandant en chef du 5ème corps en Catalogne (17 août 1808)

• Commandant du 6ème corps bavarois de la Grande Armée (1er avril 1812)

• Commandant du 2ème corps de la Grande Armée

• Maréchal de l’Empire (27 août 1812)

• Commandant du 11ème corps de Berlin

• Commandant du 14ème corps de la Grande Armée (4 août 1813)

• Gouverneur de la 2ème division militaire (12 octobre 1815)

• Gouverneur de la 5ème division militaire (10 janvier 1816)

Campagne[modifier | modifier le code]

Guerres contre la Première Coalition

Campagne d’Italie (deuxième coalition)

Campagne d’Espagne

Campagne de Russie

Campagne d’Allemagne

Faits d’armes[modifier | modifier le code]

Bataille de Berstheim (9 décembre 1793)

Blocus de Mayence (hiver 1794-1795)

Bataille de Biberach (2 octobre 1796)

Seconde bataille de Biberach (9 mai 1800)

Bataille de Castel Franco (23 novembre 1805)

Bataille de Valls (25 février 1809)

Première Bataille de Polotsk (18 août 1812)

Seconde bataille de Polotsk (18 octobre 1812)

Bataille de Dresde (26-27 août 1813)

Titres[modifier | modifier le code]

Comte de l’Empire (mai 1808)

Pair de France (4 juin 1814)

Marquis (31 août 1817)

Décorations[modifier | modifier le code]

Grand aigle de la Légion d’honneur (2 février 1805)

Autres fonctions[modifier | modifier le code]

Conseillers d’Etat à la section de la Guerre (septembre 1800 – février 1801 ; août 1802 – mai 1803 ; 14 avril 1811 – 8 février 1812)

Ambassadeur extraordinaire auprès de Lucien Bonaparte à Madrid chargé des opérations des troupes françaises et espagnoles (4 février 1801)

Ambassadeur de France à Madrid (2 novembre 1801 - août 1802)

Ministre d’Etat et membre du Conseil privé (24 septembre 1815)

Ministre de la Marine et des Colonies (23 juin 1817)

Ministre de la Guerre (12 septembre 1817 – 18 novembre 1819)

• BANC Jean-Claude, Dictionnaire des Maréchaux de Napoléon, Pygmalion, Paris, 2007, Flammarion.

• FIERRO Albert, PALLUEL-GUILLARD André, TULARD Jean, Histoire et dictionnaire du Consulat et de l'Empire, Edition Robert Laffont, Paris, 1995.

• GARNIER jacques Gouvion Saint-Cyr dans YVERT Benoit (dir.), Dictionnaire des ministres de 1789 à 1989, Perrin, Alençon, 1990.

• JOURQUIN Jacques, Dictionnaire des maréchaux du Premier Empire, Edition Jas, Paris, 1999.

• JOURQUIN Jacques Gouvion Saint-Cyr dans TULARD Jean, Dictionnaire Napoléon, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1999.