Théodore Olivier

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Théodore Olivier
Description de l'image Theodore Olivier.jpg.

Naissance
Lyon
Décès (à 60 ans)
Lyon
Nationalité Française
Domaines Mathématiques, géométrie descriptive, engrenages
Formation École polytechnique (France)
Influencé par Gaspard Monge
Renommé pour Modèles mathématiques
Distinctions Officier de la Légion d'Honneur (1847)

Théodore Olivier (, Lyon[1][2]) est un mathématicien français.

Biographie

Théodore Olivier est tout d'abord élève de l'École polytechnique (X1811), où il est grandement influencé par Monge. Il fait ensuite l'École d'artillerie de Metz. Spécialiste de géométrie descriptive, il part en Suède de 1821 à 1825 créer une école militaire de haut rang. De retour à Paris, il est très critique sur les orientations qu'a prises l'École polytechnique.

Il épouse à Paris le Marguerite Aline Ramey, fille du sculpteur Claude Ramey, le couple n'a pas d'enfants.

Il s'associe ensuite en 1828 au projet d'Alphonse Lavallée, qui vise à créer un établissement formant des ingénieurs civils, et est donc un des premiers professeurs de l'École centrale des arts et manufactures à Paris, où il enseigne dès l'ouverture (1829). Il est ensuite nommé professeur au Conservatoire national des arts et métiers (1839) à la chaire de géométrie descriptive.

Ses spécialités sont la géométrie descriptive et la mécanique. Théodore Olivier est notamment connu pour ses modèles à fils tridimensionnels réglables de formes géométriques, série d’engrenages, machine à tailler les engrenages, modèles mathématiques, qui sont à la fois objets de recherche et modèles pédagogiques. Certains de ces modèles partent aux États-Unis après sa mort.

Il consacre une grande partie de sa vie à l'étude et au calcul des engrenages et publie en 1842 la Théorie géométrique des engrenages destinés à transmettre le mouvement de rotation entre deux axes non situés dans un même plan.

Il est apparenté à l'aventurier Aimé Olivier de Sanderval, le « roi de Kahel »[3].

Images de maquettes

Modèles de Théodore Olivier

Principales publications

  • Des éclipses de soleil, Paris, Bachelier, (lire en ligne)
  • Recherches géométriques sur les centres de courbure des épicycloïdes planes et sphériques, et les développantes sphériques, sur les rayons de courbure des courbes et surfaces du second ordre, avec des applications aux engrenages, Paris, Bachelier, (lire en ligne)
  • Théorie géométrique des engrenages, Paris, Bachelier, (lire en ligne)

Références

  1. Acte de naissance Archives de Lyon acte no 200.
  2. Acte décès) Archives de Lyon acte no 2481.
  3. Généalogie sur Pierfit geneanet

Annexes

Bibliographie

  • Joël Sakarovitch, « Théodore Olivier », dans sous la direction de Michel Le Moël et Raymond Saint-Paul 1794-1994. Le Conservatoire national des Arts et Métiers au cœur de Paris, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, Paris, 1994, p. 193-195, (ISBN 978-2-905118-77-6).

Liens externes