Thomas Kibble Hervey

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Thomas Kibble Hervey
Biographie
Naissance
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Sépulture
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Conjoint
Eleanora Louisa Hervey (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Archives conservées par
Bibliothèque de l'université de Leeds (d) (BC MS 19c Hervey)Voir et modifier les données sur Wikidata

Thomas Kibble Hervey ( - ) est un poète et critique d'origine écossaise. Il devient rédacteur en chef de l'Athenaeum, l'un des principaux magazines littéraires britanniques du XIXe siècle.

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Thomas Kibble Hervey est né à Paisley, dans le Renfrewshire, en Écosse, et grandit à Manchester, en Angleterre, à partir de 1802 ou 1803, où il fait ses études à la Manchester Grammar School. Il entre au Caius College de Cambridge en 1822, mais part au Trinity College l'année suivante. Il est stagiaire dans un cabinet d'avocats de Manchester et étudie pour le barreau, mais n'est pas appelé[1].

Travail littéraire[modifier | modifier le code]

Pendant son séjour à Cambridge, il entame une longue carrière en tant que principal contributeur à l’Athenaeum en 1828 et publie Australia, a Poem (1824) et Prometheus (1832). Il édite plus tard Friendship's Offering (1826–1827) et The Amaranth (1839), contribue aux annuaires et édite l'Athenaeum (23 mai 1846 - décembre 1853)[2]. Ses autres œuvres comprennent The Poetical Sketch Book (1829), The Autobiography of Jack Ketch[3], The Book of Christmas (1836, réimprimé jusqu'en 1888 et illustré par Robert Seymour[4],[5]) et English Helicon (1841).

Mariage et mort[modifier | modifier le code]

Le 17 octobre 1843, Hervey épouse Eleanora Louisa Montagu (1811–1903), dramaturge, auteur et poète, qui est la fille de George Conway Montagu de Lackham, Wiltshire. Le couple a un fils, Frederick Robert James.

Hervey est mort à Haverstock Hill, Londres, Angleterre en 1859 et est enterré du côté ouest du cimetière de Highgate. Sa tombe (no.9443) n'a plus de pierre tombale ou de marqueur.

Une nécrologie du Gentlemen's Magazine critique son travail, affirmant qu'il était « caractérisé par une causticité de censure et un excès d'éloges, à peine digne d'un journal de haut niveau »[6]. Les poèmes de TK Hervey ont été édités par sa femme avec un mémoire (1866)[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Hervey, Thomas Kibble dans (en) J. Venn et J. A. Venn, Alumni Cantabrigienses, Cambridge, Angleterre, Cambridge University Press, 1922–1958 (ouvrage en 10 volumes)
  2. An assessment of the significance of Hervey's column "Poetry for the Million" appears in The Oxford Handbook of Victorian Poetry, ed. Matthew Bevis, Consulté le 10 décembre 2016.
  3. Available as a free ebook Consulté le 10 décembre 2016.
  4. Online Books Page Consulté le 10 décembre 2016.
  5. Description de la British Library avec des illustrations Consulté le 10 décembre 2016.
  6. Quoted in P. D. Edwards: "Hervey, Thomas Kibble (1799–1859)", Oxford Dictionary of National Biography (Oxford, UK: OUP, 2004) Retrieved 10 December 2016. Pay-walled.
  7. Le texte des mémoires est diponible ici : Consulté le 10 décembre 2016.

Liens externes[modifier | modifier le code]