Thomas Créquillon

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Thomas CréquillonThomas Crecquillon

Naissance vers 1505
Pays-Bas
Décès
possiblement à Béthune
Activité principale Compositeur
Style Renaissance
Élèves Pierre de Manchicourt

Thomas Créquillon (parfois orthographié Crecquillon), né vers 1505, et mort probablement au plus tard en , est un compositeur franco-flamand de la Renaissance.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son lieu de naissance est inconnu, mais fait probablement partie de ce qui constituait autrefois les Pays-Bas. On a très peu d'informations sur le début de sa vie. En 1539, il est maître de chapelle de la Capilla Flamenca. Aux alentours de 1540, il est membre de la chapelle bruxelloise de Charles Quint. Les documents conservés sont contradictoires, on ne sait pas s'il est maître de chapelle ou simple chanteur. Il occupe ensuite peut-être des postes de chanoine à Termonde, Béthune, Louvain et Namur. Contrairement à la plupart des compositeurs de l'école des Pays-Bas, il semble ne jamais avoir quitté sa région natale pour l'Italie ou d'autres pays d'Europe. Il est peut-être mort de la peste qui ravage Béthune en 1557.

Pierre de Manchicourt est son élève.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Le Concert dans l'œuf, copié ou inspiré de Jérôme Bosch : la partition représentée est celle d'une chanson légère de Thomas Créquillon, Toutes les nuictz, datée de 1549.

Thomas Créquillon est considéré comme faisant partie de l'école franco-flamande. Il écrit 116 motets, 192 chansons, seize messes, cinq psaumes et des Lamentations, le tout dans le style polyphonique alors en usage dans la musique savante.

Références[modifier | modifier le code]

  • (fr) Larousse de la musique, éditions Librairie Larousse, Paris, 1982, (ISBN 2-03-511303-2).
  • (de) N. Bridgman, « Créquillon », dans Die Musik in Geschichte und Gegenwart, 2e partie, 1952.
  • (en) H. L. Marshall, The Four motets of Thomas Créquillon, thèse, Brooklyn, 1968.
  • (fr) M. Thonon, and H. Vanhulst. Thomas Crecquillon. Transcription et analyse musicale comparative des différentes mises en tablature pour le luth des chansons “ un gai berger” et “pis ne me peut venir”. Répertoir imprimé (1545-1599) [Mémoire]. Université libre de Bruxelles, 2004. Print.

Liens externes[modifier | modifier le code]