Famille Taunay

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La famille Taunay est une famille française d'artistes, orfèvres, peintres et sculpteurs, qui s'installa au Brésil dans la première moitié du XIXe siècle, donnant des écrivains et hommes politiques.

Antoine Salomon Taunay était un orfèvre du début du XVIIIe siècle qui créa la pourpre de Cassius pour la manufacture royale. Son fils, Pierre Henri Taunay (1728-1781), était un chimiste, peintre sur émail et pensionné par le roi à la manufacture de Sèvres. Son fils, Salomon Nicolas Antoine, connu sous le nom de Nicolas Antoine, était un peintre paysagiste qui fut choisi pour illustrer les campagnes allemandes de Napoléon Ier. Son frère, Charles-Auguste Taunay, était un sculpteur qui travailla un temps lui aussi pour la manufacture de Sèvres. À la chute de l'Empire, ils préférèrent s'exiler et partirent avec la Mission artistique française au Brésil où ils contribuèrent à créer l'Académie impériale des beaux-arts. Nicolas Antoine rentra en France en 1821. Mais ses enfants participèrent à la vie publique et intellectuelle de ce nouveau pays. Charles-Auguste, ancien de l'armée napoléonienne, géra la propriété familiale de Rio et fut l'un des premiers producteurs de café du pays. Théodore, en poste à la légation française, était en relation avec tous les Français arrivant ou commerçant avec le Brésil. Le peintre Félix Émile Taunay fut le précepteur de dom Pedro, futur empereur du Brésil, professeur de peinture, et directeur de l'Académie impériale des Beaux-Arts. Adrien Taunay, peintre et dessinateur également, après avoir fait le tour du monde lors de l'expédition française de l'Uranie dirigée par Freycinet, participa à l'expédition Langsdorff en Amazonie et y mourut noyé. Alfredo d'Escragnolle Taunay, fils de Félix-Émile, fut un politicien brésilien et l'un des principaux écrivains du pays de la seconde moitié du XIXe siècle. Son fils, Afonso, fut aussi un écrivain et historien connu.

Généalogie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • d'Albis, Revue Universelle des Arts. Observations périodiques, 1999.
  • Valerie Mainz, « Nicolas Antoine Taunay », Grove Art Online (en ligne).