Téléphonie mobile en Europe

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Un magasin de téléphonie en France, Boulevard Barbès, Paris 2008

La téléphonie mobile en Europe est structurée autour de chaque pays membre et de leurs territoires :

Chaque pays dispose d'une autorité de régulation, en France, l'ARCEP.

Historique[modifier | modifier le code]

Premiers réseaux de téléphonie mobile[modifier | modifier le code]

Réseaux 3G et 4G[modifier | modifier le code]

Réseaux 5G[modifier | modifier le code]

Nombre d'emplois[modifier | modifier le code]

Nombre de clients aux réseaux de téléphonie mobile[modifier | modifier le code]

Taux de pénétration[modifier | modifier le code]

Historique du nombre de téléphones mobiles[modifier | modifier le code]

Tarification[modifier | modifier le code]

Les systèmes de tarifications se sont structurés sur des bases nationales. L'union européenne formant généralement une zone où il est nécessaire d'avoir recours à l'itinérance, c'est-à-dire avoir un opérateur tiers. Ceci a conduit à des tarifs conséquents, dits tarifs d'itinérance ou de roaming.

La téléphonie mobile dans les États membres de l'Union européenne[modifier | modifier le code]

Le taux de pénétration de la téléphonie mobile est en 2009 de 119 % (en «moyenne UE27»).

Dans certains États, il est nécessaire d'avoir recours à plusieurs opérateurs, ce qui conduit à des taux de pénétration variables: en 2008, 88 % pour la France[1], 129 % en Allemagne et 152 % en Italie[2].

Par ailleurs, il peut aussi y avoir des disparités régionales. En 2012, le taux de pénétration varie de 57 % à Saint-Pierre-et-Miquelon à 150 % en Guadeloupe et en Île-de-France.

En 2007, le revenu moyen par utilisateur de communication mobile est en moyenne UE27 de 282 . Il varie alors en fonction des pays: en France (427 ), en Allemagne (231 ) et en Bulgarie (110 )[3]. L'Average Revenue Per User (ARPU) est le chiffre d'affaires mensuel moyen par client.

À l'étranger[modifier | modifier le code]

Au sein de l'Union européenne (ainsi que dans l'Espace économique européen), les frais d'itinérance internationale sont plafonnés. Les surcoûts pour les communications en itinérance devraient y disparaître le .

Ces plafonds et règlementations des frais d'itinérance ne sont pas valables pour les États non membres de l'Espace économique européen, comme Andorre, Monaco, Saint-Marin, la Suisse ou le Vatican par exemple.

Les détaillants[modifier | modifier le code]

Les opérateurs existants[modifier | modifier le code]

Relations entre opérateurs[modifier | modifier le code]

Les différents opérateurs ont interconnecté leurs réseaux. Ils se facturent mutuellement les services pour la terminaison d'appel[4]. En France, ils coopèrent pour permettre la portabilité du numéro via un GIE et ils coopèrent également pour la couverture des zones blanches.

L'arrivée de la 4G[modifier | modifier le code]

Avec l'arrivée de la 4G et des smartphones, les opérateurs espèrent une augmentation des revenus liés aux données (Internet)[5] ce qui accompagnerait une baisse des revenus de la téléphonie[réf. souhaitée].

La réglementation et la régulation[modifier | modifier le code]

Elle repose pour l'essentiel sur des bases nationales. L'union européenne intervient notamment pour réduire les frais d'itinérance et pour unifier le marché.

Couverture et qualité de service[modifier | modifier le code]

Divers[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Pourcentage légèrement différent de celui de l'ARCEP pour diverses raisons, antre autres parce que l'ARCEP utilise au dénominateur la population au début de l'année tandis que la Commission européenne utilise ses propres estimations au milieu de l'année.
  2. (en) [PDF] EC (03-2009a) Progress Report on the Single European Electronic Communications Market, , Commission européenne, mars 2009, 332 pp., disponible également sur le site de l'ARCEP (p. 13).
  3. (en) [PDF] EC (03-2009a1) "Commission staff working document volume 1 part 1" European Commission, juillet 2009, (p. 12).
  4. « Le marché des services mobiles au 1er trimestre 2014 », sur Arcep (consulté le ).
  5. Mobile : pour la première fois, même les recettes de la data baissent La tribune, avril 2013

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]