Sulfate de manganèse(II) dihydraté

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

sulfate de manganèse (II) dihydraté
Identification
Nom UICPA sulfate de manganèse (II) dihydrate
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule H4MnO6SMnSO4. 2 H2O
Masse molaire[1] 187,031 ± 0,007 g/mol
H 2,16 %, Mn 29,37 %, O 51,33 %, S 17,14 %,
Propriétés physiques
fusion stable entre 40 °C et 57 °C au laboratoire
Solubilité soluble dans l'eau
Masse volumique 2,526 g·cm-3 à 15 °C selon le Perry's Chemical Engineer's Handbook
Précautions
SGH
SGH08 : Sensibilisant, mutagène, cancérogène, reprotoxiqueSGH09 : Danger pour le milieu aquatique
H373, H411, P273 et P314
Directive 67/548/EEC
Nocif
Xn
Dangereux pour l’environnement
N



Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Le sulfate de manganèse (II) dihydraté est le corps chimique ou composé ionique électriquement neutre du cation manganèse dit manganeux Mn2+ et de l'anion sulfate SO42−, comprenant deux molécules d'eau dans sa structure, de formule MnSO4. 2 H2O.

Présentation[modifier | modifier le code]

Il s'agit d'un solide cristallin de diverses structures cristallines, roses, de la famille des sulfates de manganèse hydratés. Il est stable entre 40 °C et 57 °C dans les conditions du laboratoire.

Le dihydrate de sulfate de manganèse est un corps de masse volumique avoisinant 2,526 g·cm-3, soluble dans l'eau. La solubilité est de l'ordre de 85,27 g pour 100 g d'eau pure à 35 °C et de 106,8 g à 55 °C.

Propriétés physico-chimiques[modifier | modifier le code]

Les sels hydratés de sa famille générique se dissolvent pour donner des solutions légèrement roses contenant alors le complexe métallique aqueux [Mn(H2O)6]2+. La couleur rose pâle des sels de Mn(II) est très caractéristique.

Production et utilisation[modifier | modifier le code]

Il s'agit d'un corps mangané hydraté assez instable, très rare et souvent non désiré au laboratoire, le substrat de préparation est souvent le sulfate de manganèse.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.