Stéphanie Ruphy

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Stéphanie Ruphy
Fonction
Présidente
Société de philosophie des sciences (d)
-
Thierry Martin (d)
Francesca Merlin (d)
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Université de Lyon (depuis le )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Stéphanie Ruphy, née le , est une astrophysicienne et philosophe des sciences française et ancienne présidente de la Société de philosophie des sciences[1]. Elle est spécialiste des questions de politiques de la recherche. Depuis elle est la directrice de l'OFIS, Office français pour l'intégrité scientifique[2]. Elle est directrice scientifique de la chaire Espace à l'Ecole normale supérieure.[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Stéphanie Ruphy est née en 1968[4]. Après des études à l’École nationale supérieure d'ingénieurs en construction aéronautique, elle obtient en 1996 un doctorat en astrophysique de l'Observatoire de Paris/Sorbonne Université sur une « Contribution à l’étude de la distribution spatiale des étoiles du disque de la galaxie a l'aide des données denis »[5] puis un doctorat en philosophie de l'université Columbia[6],[2].

De 2004 à 2012, elle est professeure associée à l'Université de Provence[7]. Puis, de 2012 à 2016, elle est professeure à l’Université Grenoble-Alpes. En 2017, elle rejoint l'Université Jean-Moulin-Lyon III, où elle occupe la direction scientifique de la plateforme de Responsabilité sociale et environnementale, éthique de la recherche, intégrité scientifique de l'Université de 2019 à 2020[7]. Depuis 2020, elle est professeure de philosophie et sciences contemporaines à l’École normale supérieure (Paris)[7].

Travaux[modifier | modifier le code]

Elle s'intéresse aux politiques de la recherche et la manière de faire de la recherche[8],[9].

Prise de position[modifier | modifier le code]

En tant que directrice de l'Office français de l'intégrité scientifique, dans le contexte du COVID 19, elle estime que les questions d'intégrité scientifique ne s'arrêtent pas à la porte des laboratoires et concernent aussi la prise de parole des chercheuses et chercheurs dans l'espace public[10],[11].

Concernant le serment d'intégrité scientifique, que tous les docteurs prononcent depuis 2023 à l'issue de leur soutenance de thèse, elle met en avant son caractère opposable[12],[13],[14].


Distinctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Présidente de 2015 à 2018 - « Conseil d'administration », sur sps-philoscience.org (consulté le )
  2. a et b « L'équipe », sur ofis-france.fr (consulté le )
  3. « Lancement de la chaire Espace de l’ENS-PSL », sur fondation.ens.psl.eu (consulté le )
  4. The Library of Congress, « Ruphy, Stéphanie, 1968- - LC Linked Data Service: Authorities and Vocabularies | Library of Congress, from LC Linked Data Service: Authorities and Vocabularies (Library of Congress) », sur id.loc.gov (consulté le )
  5. « Stéphanie Ruphy », sur www.theses.fr (consulté le )
  6. « Stéphanie Ruphy, nouvelle directrice de l'Office français de l'intégrité scientifique », Acteurs Publics - Nominations,‎
  7. a b c d et e « Les femmes, les hommes et les pouvoirs », Bulletin Quotidien,‎
  8. philomag, « Stéphanie Ruphy & Jean-Baptiste André : “L’incertitude n’empêche pas de rechercher la vérité” », sur Philosophie magazine (consulté le )
  9. « Comment nous adapter à un temps d'incertitudes ? », sur France Culture, (consulté le )
  10. Soazig Le Nevé, « Universités : un colloque contre l'ère du soupçon », Le Monde,‎ , p. 9
  11. « La science à la vitesse du Covid ou la nécessité d'une réflexion sur l'intégrité », Le Quotidien du Médecin,‎
  12. Stéphany Gardier, « La France fera prononcer un serment d'intégrité scientifique à ses doctorants à partir de 2023 », Le Figaro,‎
  13. David Larousserie, « La parole publique des chercheurs, enjeu d'intégrité scientifique », Le Monde,‎
  14. Nicolas Chevassus-au-Louis, « Comment rendre la recherche scientifique plus intègre », sur Mediapart (consulté le )
  15. Stéphanie Ruphy, « Stéphanie Ruphy », sur philosophie.ens.fr (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Olivier Sartenaer, « Stéphanie Ruphy, Pluralismes scientifiques. Enjeux épistémiques et métaphysiques », Revue philosophique de Louvain, vol. 112, no 4,‎ , p. 774–778 (lire en ligne, consulté le )
  • Christian Godin, « Review of Pluralismes scientifiques. Enjeux épistémiques et métaphysique de S. Ruphy », Cités, no 68,‎ , p. 159–161 (ISSN 1299-5495, lire en ligne, consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notices et liens externes[modifier | modifier le code]

  • Anne-Lise Assada, « Une seule science ? À propos de : Stéphanie Ruphy, Scientific Pluralism Reconsidered : A new Approach to the (Dis)unity of Science, Pittsburgh UP », La Vie des idées,‎ (lire en ligne, consulté le )