Société des chemins de fer du Périgord

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La gare de Brantôme, au tout début du XXe siècle.

La Société des chemins de fer du Périgord exploitait un réseau de chemins de fer secondaires[1] à voie métrique, dans le département de la Dordogne. La société appartenait au groupe Empain. Elle construit un réseau autour de Périgueux. En 1911, ce réseau est complété par les lignes des Tramways de la Dordogne.

Historique[modifier | modifier le code]

La société est créée le par Édouard Louis Joseph Empain suite à l’attribution par le Conseil général de la Dordogne de la construction et l’exploitation des lignes de Périgueux à Saint-Pardoux-la-Rivière et Périgueux à La Juvénie[2].

En 1921, la concession de la Société des chemins de fer du Périgord et celle des Tramways de la Dordogne sont rachetées par le département. Il se forme un réseau unique concédé à la Compagnie de chemins de fer départementaux[3]. Le réseau disparaît en 1949

Infrastructure[modifier | modifier le code]

Les lignes[modifier | modifier le code]

Le centre du réseau est la ville de Périgueux, chef-lieu du département, où se trouvent le dépôt et les ateliers.

Gares de jonctions[modifier | modifier le code]

Exploitation[modifier | modifier le code]

La Société des chemins de fer du Périgord disposait de dix locomotives bi-cabine (16,5 t, Blanc-Misseron), 27 voitures voyageurs et 136 wagons de marchandises.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Les Chemins de fer secondaires de France : département de la Dordogne. », FACS (consulté le ).
  2. Rudi Molleman, Un tramway nommé Tacot du Périgord, Coux-et-Bigaroque-Mouzens, Editions du Perce-oreille, , 185 p. (ISBN 978-2-901-975-10-6), p. 13, 14, 15.
  3. C. Béranger, La Vie technique et industrielle, vol. 4, , p. 111.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]