Siglavy
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Siglavy est un cheval arabe de robe grise, né en Syrie en 1810. Il est à l'origine d'une des lignées du Lipizzan, qui porte son nom, de par son activité d'étalon au haras de Lipica. Il est aussi l'un des cinq chefs de lignées du Shagya.
Dénomination[modifier | modifier le code]
Siglavy doit son nom à sa lignée arabe d'appartenance, le document d'acquisition le décrivant comme un Siglavie Ghadran[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Siglavy naît en 1810[1]. Il arbore une robe de couleur grise[2]. D'après l'étude universitaire de Donna Landry, il est acheté à Alep en 1814 par le prince Charles Philippe de Schwarzenberg, ainsi que trois autres chevaux arabes, dans le cadre d'une mission d'achat militaire confiée par les Habsbourg, en vue de fournir leurs haras[1]. Le cheval est acquis pour la somme, particulièrement importante, de 3 400 florins[1]. Il a été vraisemblablement très surveillé durant son voyage vers Vienne, la capitale de l'empire d'Autriche[1]. Une source vulgarisée déclare cependant qu'il aurait été acheté en France par le prince de Schwarzenberg[3].
En 1816, après avoir été testé sur ses capacités d'étalon[1], il est racheté au prince Schwarzenberg[4] et transféré vers les écuries impériales de Koptschan (en actuelle Slovaquie)[1].
La première attestation de sa présence au haras de Lipica remonte à 1821, où il sert d'étalon pour faire naître des chevaux militaires destinés à la guerre et au transport des troupes autrichiennes[1]. Siglavy est revendu en 1826[3].
Reconnaissance[modifier | modifier le code]
Siglavy est décrit comme fondateur de l'une des six lignées du Lipizzan moderne[5],[6]. Il faudra néanmoins quelques années pour que son influence sur la race du Lipizzan soit officiellement reconnue[1].
En plus de son influence sur le Lipizzan, Saiglavy a fondé une lignée chez la race du Shagya[3].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Landry 2019, p. 41.
- (en) Bonnie L. Hendricks, International Encyclopedia of Horse Breeds, University of Oklahoma Press, (ISBN 978-0-8061-3884-8, lire en ligne), p. 268.
- (en) Sean Magee, In Praise of Famous Horses: An A-Z of the Most Celebrated in History and Culture, Myth and Sport, Orion, (ISBN 978-1-4746-1081-0, lire en ligne), p. 158.
- (en) Alois Podhajsky, The Spanish Riding Academy, Vienna, Austria, Brüder Rosenbaum, (lire en ligne), p. 53.
- (en) I. Bodo, L. Alderson et B. Langlois, Conservation genetics of endangered horse breeds, Wageningen Academic Publishers, (ISBN 978-90-8686-546-8, lire en ligne), p. 74.
- (en) Fran Lynghaug, The Official Horse Breeds Standards Guide: The Complete Guide to the Standards of All North American Equine Breed Associatio, Voyageur Press, (ISBN 978-0-7603-3499-7, lire en ligne), p. 611.
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- [Landry 2019] Donna Landry, « Habsburg Lipizzaners, English Thoroughbreds and the paradoxes of purity », dans Horse Breeds and Human Society, Purity, Identity and the Making of the Modern Horse, Routledge, coll. « Human-Animal Studies Series », (ISBN 978-1032084428)
