Section des Amis-de-la-Patrie

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La section des Amis de la Patrie était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne[1].

Représentants[modifier | modifier le code]

Elle est représentée à la Commune de Paris par

  • Jean Jacques Augustin Chrétien, doreur, né en 1758, demeurant 64, rue Bourg-l'Abbé[2]. C'est probablement lui qui fut nommé le par l'Assemblée des électeurs, avec trois autres personnages, commissaire pour rédiger une réponse à des accusations lancées par Jérôme Pétion de Villeneuve contre le Corps Électoral.
  • Antoine-Augustin Renouard, fabricant de gazes, né à Paris le , demeurant 25, rue Sainte-Apolline[3]
  • Antoine René Tombe[2].
  • Michel François Cailleux (jeune), fabricant de gazes, né en 1760 où 1761, demeurant 54, rue Saint-Denis

Historique[modifier | modifier le code]

Cette section s’appela d’abord « section du Ponceau », avant de prendre le nom de « section des Amis-de-la-Patrie » en .

Territoire[modifier | modifier le code]

L’actuel boulevard de Sébastopol.

Limites[modifier | modifier le code]

Le boulevard à droite de la porte Saint-Denis à la porte Saint-Martin : la rue Saint-Martin à droite, jusqu’à la rue aux Ours : la rue aux Ours, à droite, jusqu’à la rue Saint-Denis : la rue Saint-Denis, à droite, jusqu’au boulevard[4].

Intérieur[modifier | modifier le code]

Les rues Sainte-Apolline, Neuve-Saint-Denis, des Égouts, de la Longue-Allée, du Ponceau, Guérin-Boisseau, Greneta, du Grand et du Petit-Hurleur, Bourg-l'Abbé, l'Enclos-de-la-Trinité, etc., et généralement tous les rues, culs-de-sac, places, etc., enclavés dans cette limite.

Local[modifier | modifier le code]

Cette section, qui se réunissait dans l’église de la Trinité, qui était située rue Bourg-l'Abbé, à l'emplacement des nos 144-146 actuels de la rue Saint-Denis.

Population[modifier | modifier le code]

Une des plus populeuses de Paris, cette section comptait 16 650 habitants, dont 5 030 ouvriers ; les économiquement faibles sont peu nombreux : environ 500. Elle comprenait 2 300 citoyens actifs.

Local[modifier | modifier le code]

La section de la Montagne se réunissait dans l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet[pas clair].

9 Thermidor an II[modifier | modifier le code]

Lors de la chute de Robespierre, la section soutint la Convention nationale le 9 thermidor an II ().

Évolution[modifier | modifier le code]

Après le regroupement par quatre des sections révolutionnaires par la loi du 19 vendémiaire an IV () qui porte création de 12 arrondissements, la présente section est maintenue comme subdivision administrative, puis devient, par arrêté préfectoral du , le quartier de la Porte-Saint-Denis (6e arrondissement de Paris)[5].

Lien externe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Plan avec les sections révolutionnaires de Paris
  2. a et b http://www.museelouisxvii.com/biogr.htm
  3. (en) « CERL Thesaurus », sur cerl.org (consulté le ).
  4. Procès-verbal de l’Assemblée nationale, t. 22, Paris, Baudouin, 1789, p. 58.
  5. Dictionnaire historique des rues et monuments de Paris, de Félix et Louis Lazare, 1855.