Science de fusée en économie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Science de fusée en économie
Wall Street, scénario où la majorité de l'activité de la science de fusée en économie est mise en œuvre.
Présentation
Autres appellations
scientifique de fusée (économie), ingénieur financier, administrateur de risques
Secteur
Compétences
Compétences requises
Diplômes requis
mathématique

La « science de fusée » en économie est une métaphore pour une activité professionnelle réalisée par des équipes maîtrisant les technologies de l'information et destinée à donner une aide aux administrateurs exécutifs concernant un processus de décision efficient. Elle se traduit par l'exécution des logiciels mathématiques qui servent de moyens auxiliaires pour le personnel financier. Le travail des « scientifiques de fusée » financiers est fondé sur des modèles mathématiques simulés et mis en œuvre vers des outils complexes d'informatique[1],[2].

Par exemple, une entreprise qui a des investissements en fonds espère un résultat qui dépend d'un ensemble des facteurs économiques externes complexes. Chacune des décisions qui attribuent les ressources financières dans un portfolio mène à une fonction particulière de probabilité de retour. Conseiller l'investisseur sur les conséquences des possibles décisions sur le contexte risque-retour est un des rôles typiques du « scientifique de fusée », en anglais « rocket scientist ».

Définitions en sources francophones[modifier | modifier le code]

La science de fusée est définie comme un moyen de prévoir le scénario[3] ou comme un besoin pour des situations financières difficiles[4]. Il y a une source qui, autrement, la définit comme simplement « Un spécialiste dans les techniques mathématiques des finances[5]

Activités principales[modifier | modifier le code]

Bien que la majorité des scientifiques de fusée soit rencontrée dans le système bancaire[6], il s'agit d'un métier qui est en train de se développer dans d'autres secteurs[7]. Les entreprises ont besoin d'employer ces compétences pour des raisons liées aux activités principales ou bien auxiliaires. Un exemple est celle de l'entreprise d'assurance qui a besoin de calculer les fonctions de probabilité de ses dépenses à partir des probabilités accidentogènes de ses clients. Un autre consiste à avertir une entreprise non financière sur ses investissements.

Buts[modifier | modifier le code]

Le but principal de l'activité réalisée par un scientifique de fusée est de donner à l'administrateur d'une entreprise l'information la plus précise concernant le scénario des probabilités résultantes des décisions possibles à prendre concernant l'investissement, le commerce et l'emprunt[8]. C'est-à-dire que ce n'est pas seulement « comment investir l'argent », mais aussi une réflexion sur les actifs financiers, la gestion de la dette ou le développement de nouveaux produits.

Expertises[modifier | modifier le code]

Les expertises nécessaires à un scientifique de fusée sont généralistes. Ces professionnels doivent maîtriser la microéconomie, la macroéconomie[9], les mathématiques pures[2], la statistique, les technologies de l'information et la pratique du marché financier[10].

Il y a besoin de la connaissance microéconomique car l'entreprise elle-même est liée aux règles microéconomiques[11]. La macroéconomie est nécessaire pour évaluer la réponse des cellules de l'économie quand elles sont soumises aux facteurs externes[12]. Les mathématiques pures, comme la statistique, permettent de résoudre les problèmes affrontés par les techniciens. Ils ont besoin aussi de connaître le marché et de maîtriser les moyens technologiques de sorte qu'ils peuvent définir les ensembles des possibles décisions et aussi construire les logiciels pour aider ceux qui choisissent.

Des exemples des outils utilisés sont l'optimum de Pareto, le Value at risk, et la Simulation de Monte Carlo[10].

Des activités similaires[modifier | modifier le code]

Il y a des activités qui sont similaires mais non égales à la science de fusée. Il s'agit des métiers appelés l'ingénierie financière et la gestion des risques[13],[14],[15]. Néanmoins, il y a quelques sources qui les considèrent de manière identique[16],[17].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Rocket science in finance » (voir la liste des auteurs).
  1. « Definition of 'Rocket Scientist' », Investopedia (consulté le ).
  2. a et b « Rocket scientist », The Free Financial Dictionary (consulté le ).
  3. « Epargner, investir, s'enrichir, Négociation antiscenario », Investplus (consulté le ).
  4. « La dette de carte de crédit – éviter la douleur » (consulté le ).
  5. « es limites d'investissement ont expliqué p », Ftexh (consulté le ) ».
  6. Morrison, John, « Is SAP Bank Analyser too Complex? », asymptotics (consulté le ).
  7. « MIT Sloan Team Introduces ‘Rocket Science’ to Fast-Fashion Retailing », MIT Sloan Management (consulté le ).
  8. Davis, Evan, « The Rocket Scientists of Finance », BBC News (consulté le ).
  9. these two areas differ one from the other in way that that the former studies the behavior of firms and families from an internal point of view, as the latter deals with a national scope and concepts as inflation and employment.
  10. a et b « The Rocket Scientists Of Wall Street », Investopedia (consulté le ).
  11. (en) Dimitris. N. Chorafas, Risk Management in Finance Services : Risk Control, Stress Test, Models, Oxford, Elsevier, , 1re éd., 340 p. (ISBN 978-0-7506-8304-3), p. 104.
  12. Endicott, Jared Row, « The Disputability of Macroeconomic Knowledge », Realizing Resonance (consulté le ).
  13. « Risk Management & Financial Engineering », Rotman (consulté le ).
  14. « Advanced Financial Engineering Mathematics Applied to Algorithmic Trading of Stocks & Commodities », Meyer Analyticsconsulté le=30 mars 2012.
  15. « Financial Engineering:Science or Myth? », CSI Wall Street (consulté le ).
  16. « From Rocket Scientists to Financial Engineers », Digital Library, (consulté le ).
  17. « Option Pricing Theory », Riskglossary (consulté le ).