Rue de Médicis
6e arrt Rue de Médicis
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Situation | |||
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Arrondissement | 6e | ||
Quartier | Odéon | ||
Début | Place Paul-Claudel | ||
Fin | 6, place Edmond-Rostand | ||
Morphologie | |||
Longueur | 170 m | ||
Largeur | 26 m | ||
Historique | |||
Création | Décret du 8 septembre 1860 | ||
Dénomination | |||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 6159 | ||
DGI | 6244 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue de Médicis est une voie située dans le quartier de l'Odéon du 6e arrondissement de Paris.
Situation et accès
Origine du nom
La voie tire son nom du voisinage du palais du Luxembourg, construit pour Marie de Médicis.
Historique
Cette voie a été percée en 1860, dans le cadre des travaux d'urbanisme effectués par le préfet Haussmann. Cet aménagement a entraîné le déplacement de la fontaine Médicis, qui se trouve désormais adossée à la rue. La rue est, depuis lors, bordée par les grilles de Gabriel Davioud sur tout son côté sud-ouest. Le trottoir nord-est a été loti et bâti dès l'ouverture de la rue, faisant de la rue un ensemble homogène d'immeubles haussmanniens.
Le 2 avril 1918, durant la première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 13 rue de Médicis[1].
Se trouvant sur les contreforts de la montagne Sainte-Geneviève, la rue a vu s'installer éditeurs et libraires.
En 1924, la partie de la rue débouchant sur le boulevard Saint-Michel est renommée « place Edmond-Rostand[2] ».
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- La rue longe le jardin du Luxembourg et la fontaine Médicis. Elle débouche sur le théâtre de l'Odéon.
- No 1 : ici habitèrent à partir de 1913 la cantatrice Spéranza Calo-Séailles (1885-1949) et son époux Jean Charles Séailles (1883-1967), ingénieur et inventeur prodigue. Ils y accueillirent pendant la Première Guerre mondiale de nombreux musiciens réfugiés[3],[4].
- Au no 5 se situait le foyer israélite qui a servi des repas cachères aux étudiants (juifs ou non) de 1920 au , quand il fut détruit dans un attentat qui fit 33 blessés[5],[6]. Robert et Henriette Sandler dirigèrent l'affaire une quinzaine d'année mais en étaient partis quand survint l'attentat.
- Au no 11, La Nouvelle Librairie nationale (devenue La Nouvelle Librairie en 2018), depuis 1900 - de 1935 à 2016 librairie José Corti.
Plusieurs personnalités ont habité la rue :
- au no 19 (de nos jours 2, place Edmond-Rostand) André Gide[7] ;
- au no 5, Francis Poulenc[8] (une plaque commémorative lui rend hommage).
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No 3.
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No 5.
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No 7.
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No 9.
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Plaque.
Références
- Excelsior du 9 janvier 1919 : Carte et liste officielles des obus lancés par le canon monstre et numérotés suivant leur ordre et leur date de chute
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 118.
- Manuel Cornejo et Dimitra Diamantopoulou, Une Grecque à Paris et Antony. Une cantatrice et artiste oubliée, texte en ligne.
- Assemblée générale des Concerts Colonne, le 20 avril 1918.
- « Depuis 30 ans, la communauté juive plusieurs fois ciblée », sur Le Figaro, .
- Attentat foyer israélite, archives d'Antenne 2, 27 mars 1979.
- Claude Martin, André Gide ou la vocation du bonheur , tome 1, éditions Fayard, p. 37.
- D'après la plaque apposée sur l'immeuble.