Rue Thomas-Francine

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14e arrt
Rue Thomas-Francine
Voir la photo.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 14e
Quartier Parc-de-Montsouris
Début 6 avenue de la Sibelle
Fin 21 rue de l'Empereur-Valentinien
Morphologie
Longueur 75 m
Largeur m
Historique
Dénomination 2001
Géocodification
Ville de Paris 9269
DGI 9286
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Thomas-Francine

La rue Thomas-Francine est une voie du 14e arrondissement de Paris, en France.

Description

La rue Thomas-Francine est une voie publique située dans le 14e arrondissement de Paris. Elle débute au 6 avenue de la Sibelle et se termine au 21 rue de l'Empereur-Valentinien.

Historique

La rue Thomas-Francine a été percée dans le cadre de la zone d'aménagement concerté (ZAC) "Alésia-Montsouris". Sa dénomination actuelle est fixée par un arrêté municipal du 6 août 2001. Elle était précédemment désignée sous l'appellation voie BL/14 [1].

Thomas Francine, de son nom florentin Tommaso Francini (1571-1651), était l'intendant général des Eaux et Fontaines de Paris, Saint-Germain et Fontainebleau sous les règnes de Henri IV, de Marie de Médicis et de Louis XIII. Il était le fontainier à l'origine de l'aqueduc d'Arcueil, commandé par Marie de Médicis, qui traverse la ZAC "Montsouris"[2].

Il fut à la fois ingénieur hydraulique, architecte paysagiste, précurseur d'une véritable dynastie Francine ; on lui devrait notamment la fameuse "fontaine Médicis" du jardin du Luxembourg[3].

Centres d'intérêt

Au fond de la rue, un « jardin de l'aqueduc » s'étend le long du talus SNCF. Il s'agit d'un espace où les habitants du quartier ont la faculté de cultiver des micro-parcelles et s'adonner au jardinage écologique.

L'Association "les "jardiniers de l'aqueduc", créée en 2004, a signé une convention avec la Ville de Paris afin de gérer ce jardin partagé [4]. En 2011, le jardin obtient le label "espace vert écologique".

Le but de l'association est de tenter "de dynamiser chaque jour la vie sociale et de mettre en valeur la diversité des populations et des cultures représentées dans le quartier". Le jardin partagé se "veut aussi être un laboratoire d’apprentissage de la biodiversité et l’éco-citoyenneté où jeunes et adultes d’horizons multiples s’impliquent dans des ateliers pédagogiques"[5]

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Références

  1. nomenclature des voies[1]
  2. débats du conseil municipal juin 2001[2]
  3. Site du Sénat[3]
  4. la charte du jardinier [4]
  5. mentions légales de l'association "les jardiniers de l'aqueduc"[5]