Relations entre l'Algérie et l'Iran
Relations entre l'Algérie et l'Iran | |
Algérie Iran | |
Ambassades | |
---|---|
Ambassade d'Algérie en Iran | |
Ambassadeur | Ahriz Abdelmoun'aam |
Adresse | No. 20, 11th Alley, Mahestan Street, Iran Zamin, Sharake Qods, Téhéran |
Site web | [1] |
Ambassade d'Iran en Algérie | |
Ambassadeur | Reza Ameri |
Adresse | Olaf Palme Street, Sidi Yahya, Hydra, P.O. Box 147, Alger |
Site web | [2] |
modifier |
Les relations entre l'Algérie et l'Iran se réfèrent aux relations bilatérales, diplomatiques et culturelles entre la République algérienne démocratique et populaire et la République islamique d'Iran.
Présentation
L’Algérie est l’une des rares nations arabes et sunnites qui entretient des relations amicales avec l’Iran en dépit du fait que l’Algérie soit majoritairement sunnite tandis que l’Iran est majoritairement chiite. Cependant, bien qu’elles jouissent d’une relation cordiale, les relations entre les deux pays ont parfois été tendues, avec la guerre civile algérienne des années 1990 et la situation actuelle du monde arabe envers l’Iran. Néanmoins, l’Algérie reste proche et amicale avec l’Iran en raison de sa neutralité aux dépens de l’Arabie saoudite.
Représentations officielles
L’Algérie a une ambassade à Téhéran tandis que l'Iran a une ambassade à Alger.
Conquête islamique
La dynastie rostémides, une célèbre dynastie islamique ibadisme en Algérie, était d’origine persane, fondé par Ibn Rustom.
Relations modernes
Après l’indépendance de l’Algérie, l'État Impérial d'Iran établit des relations avec l’Algérie, mais en raison de son éloignement et de son manque d’intérêts, l’Algérie et l’Iran entretiennent alors des relations quelque peu modestes.
Lorsque la révolution iranienne a renversé le Shah et remplacé par une République théocratique, l’Algérie a servi de représentant des intérêts de l’Iran aux États-Unis de 1981 jusqu’à la guerre civile algérienne.
Guerre civile algérienne
Pendant la guerre, l’Algérie a accusé l’Iran, aux côtés de l’Arabie saoudite, le Maroc, le Soudan et de la Libye, de s’être immiscée dans le conflit et de soutenir le Groupe islamique armé d’Algérie qui a fait plus de 200 000 morts. L’Iran s’est avéré avoir utilisé le Soudan comme transit soutenant secrètement les rebelles[1].
Chadli Bendjedid alors président de l’Algérie, ne voulant pas que son pays devienne l’autre Iran[2], réprime les islamistes, soutenus par l’Arabie saoudite et la République Islamique d'Iran. Ces relations de point bas ont poussé l’Algérie à céder sa mission de représentation des intérêts de l’Iran aux États-Unis en réponse au soutien de l’Iran au GIA. Le Pakistan a par la suite remplacé l’Algérie comme représentant des intérêts de l’Iran.
Depuis les années 2000
Depuis la fin de la guerre civile, l’Algérie et l’Iran ont rétabli leurs relations bilatérales en dépit de la méfiance des élites du pouvoir Algérien et de la population à la suite des immiscions de l’Iran dans la guerre civile algérienne[3].
Néanmoins, malgré les préoccupations et les méfiances historiques, l’Algérie et l’Iran partagent toujours des points de vue similaires. L’Algérie et l’Iran se sont opposés à l’armement des groupes d’opposition en Syrie au milieu de la guerre civile syrienne et à l'offensive au Yémen. Bien que l’Iran ne soit pas directement impliqué dans ces guerres, l’Algérie a appelée à des médiations totales et à des cessez-le-feu[4]. L’Algérie est l’une des rares nations Arabe qui est prête à coopérer avec la République Islamique d'Iran.
L’Algérie entretient une relation culturelle forte avec l’Iran, héritage de sa neutralité[5]. Le lien économique entre les deux nations se développe également de manière positive, ouvre la voie à un partenariat plus profond entre les deux nations[6].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Algeria–Iran relations » (voir la liste des auteurs).