Raoul Maltravers
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Marie Sophie Anna Millet |
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Raoul Maltravers, pseudonyme de Marie Millet née le à Dunkerque et morte après 1895, est une romancière de langue française, auteure de romans sentimentaux.
Biographie[modifier | modifier le code]
Marie Sophie Anna Millet naît en 1859 à Dunkerque, fille de Joseph Stanislas Millet, professeur de logique au collège de la ville, et Adèle Félicie Flament, son épouse[1]. En 1870, devenu professeur de philosophie à la Faculté des lettres, son père meurt à Besançon à l'âge de 43 ans[2].
Marie Millet adopte le pseudonyme de Raoul Maltravers[3] : ce dernier apparaît dans le journal L'Illustration en 1884, au bas d'une nouvelle intitulée Dans les annonces[4]. À partir de 1887 et jusqu'en 1896[Note 1], Raoul Maltravers signe plusieurs romans sentimentaux, destinés à un public familial[5].
Dans son Romans à lire et romans à proscrire, sorte d'Index personnel, l'abbé Louis Bethléem la dit « bon écrivain » et cite certains de ses livres[6].
Œuvres[modifier | modifier le code]
- L'Erreur de Raoul, Paris, Gautier, 1887 [lire en ligne]
- Une belle-mère, Paris, Gautier, 1888
- Le Pseudonyme de Mlle Merbois, Paris, Gautier, 1888
- Une mère de famille, Paris, Lille, Lefort, 1888 [lire en ligne]
- Les Préjugés de Jeanne suivis de Le Rosier de Christine ; La Plus Heureuse des deux ; Le Rêve d'Inès, Lille, Lefort, 1888
- Stella, Paris, Gautier, 1889
- Deux petits oiseaux des îles suivis des Trois fils de dame Oisiveté, Lille, J. Lefort, 1889[7]
- Isabelle Varnestray, Lille, Paris, Lefort, 1890 [lire en ligne]
- Les Fleurs merveilleuses, légende, Lille, Lefort, 1890
- Le Talion, Paris, Gautier, 1891
- Histoire d'une paresseuse, Rouen, Mégard, 1894
- Les « Soupe au lait », Paris, Gautier, 1894
- Un mystère, Paris, Gautier, 1896
- Un mariage d'inclination, La Mode nationale, « collection Fama » n° 118, 1926[8]
- Une belle-mère, Le Petit Écho de la Mode, « collection Stella » n° 92, 1933 (rééd. du roman paru en 1888)
- Chimère et Vérité, 1933 (rééd. du Pseudonyme de Mlle Merbois sous un nouveau titre[9])
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Il est possible qu'Un mariage d'inclination, paru en collection en 1926, soit la réédition d'un roman déjà publié, comme c'est le cas des deux ouvrages sortis en 1933. La carrière de Marie Millet se serait alors bien arrêtée 30 ans avant, en 1896.
Références[modifier | modifier le code]
- Acte de naissance 458 du , Dunkerque, Archives départementales du Nord [1] (vue 879/1012)
- Acte de naissance no 1568 du , Besançon, Archives départementales du Doubs
- Otto Henri Lorenz, Catalogue général de la librairie française: 1886-1890, (lire en ligne)
- L'Illustration, (lire en ligne), p. 122-123
- « Romans », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF, La Gazette, (consulté le ), p. 2
- Louis Bethléem, « Romans à lire et romans à proscrire », sur fr.wikisource.org, Paris et Lille, Revue des lectures, (consulté le ), p. 260
- (de) Anna Karina Sennefelder, Rückzugsorte des Erzählens: Muße als Modus autobiographischer Selbstreflexion, Mohr Siebeck, (ISBN 978-3-16-155665-4, lire en ligne), p. 370
- « Collection Fama », sur Gallica, Revue des lectures, (consulté le ), p. 325
- Revue des lectures, (lire en ligne)
Liens externes[modifier | modifier le code]
