Aller au contenu

Pâturage (alimentation)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 10 janvier 2015 à 19:21 et modifiée en dernier par Sammyday (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.


Kangourou roux (Macropus rufus) en train de brouter.
Berger maasaï faisant paître son bétail dans le cratère du Ngorongoro.

Le pâturage est une forme d'alimentation des animaux herbivores qui se nourrissent de plantes (telles que les graminées) ou d'autres organismes multicellulaires autotrophes (par exemple des algues). Le pâturage diffère de la prédation parce que l'organisme mangé n'est généralement pas tué, et du parasitisme parce que les deux organismes n'ont pas de relation symbiotique et que le « brouteur » n'est généralement pas limité dans le choix des espèces qu'il peut consommer (voir espèces généraliste et spécialisée).

Beaucoup de petits herbivores spécialisés suivent les grands herbivores qui élaguent les parties des plantes les plus élevées et les plus dures, mettant à découvert les pousses tendres. Chez les animaux terrestres, on distingue le pâturage normal qui consiste à manger de l'herbe ou des plantes herbacées du « broutage de ligneux » dans lequel les animaux se nourrissent de rameaux ligneux et de feuilles d'arbres et d'arbustes. Le pâturage est important pour l'agriculture qui utilise le bétail domestiqué pour convertir de l'herbe et d'autres fourrages en viande, lait et autres produits animaux.

Les animaux aquatiques qui se nourrissent par exemple d'algues trouvées sur des rochers sont appelés « brouteurs-racleurs ». Ces animaux se nourrissent aussi de micro-organismes et de matière organique morte sur divers substrats[1].

Pâturage autre

Bien que le terme « pâturage » soit généralement associée aux mammifères se nourrissant dans des prairies, ou plus précisément au bétail sur pâture, les écologistes utilisent parfois le mot dans un sens plus large, afin d'inclure tout organisme qui se nourrit de toute autre espèce sans mettre fin à la vie de l'organisme proie[2]. L'utilisation du terme varie encore plus, par exemple, un biologiste marin peut décrire comme « brouteurs » les oursins herbivores qui se nourrissent de varech, même quand ils tuent l'organisme en coupant la plante à la base. Les malacologistes appliquent parfois ce terme au cas des escargots aquatiques qui se nourrissent en consommant le film microscopique formé d'algues, de diatomées et de détritus, ce biofilm qui couvre les substrats et d'autres surfaces sous-marines.

Notes et références

  1. (en) M. Begon, C. Townsend, J. Harper, Ecology, Londres, Blackwell Science, , 2e éd. (ISBN 0-86542-111-0).
  2. (en) Begon, M., Townsend, C., Harper, J., Ecology, Londres, Blackwell Science, , 3e éd..

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


Sur les autres projets Wikimedia :