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Polissoir de Neuilly-Saint-Front

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Polissoir de Neuilly-Saint-Front
Image illustrative de l’article Polissoir de Neuilly-Saint-Front
Vue générale de l'édifice
Présentation
Type polissoir
Période Néolithique
Protection Logo monument historique Classé MH (1970)
Caractéristiques
Matériaux grès
Géographie
Coordonnées 49° 09′ 56″ nord, 3° 15′ 55″ est
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Commune Neuilly-Saint-Front
Géolocalisation sur la carte : Aisne
(Voir situation sur carte : Aisne)
Polissoir de Neuilly-Saint-Front
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
Polissoir de Neuilly-Saint-Front
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Polissoir de Neuilly-Saint-Front

Le polissoir de Neuilly-Saint-Front est un polissoir situé sur le territoire de la commune de Neuilly-Saint-Front, dans le département de l'Aisne, en France.

Historique

Le polissoir est classé au titre des monuments historiques en 1970[1].

Localisation

Le polissoir est situé devant l'abside de la chapelle Saint-Front, sur la route de Rassy

Le polissoir entouré d'une grille.

Description

Le polissoir est constitué d'un bloc de grès. Il comporte plusieurs rainures, dont deux plus profondes, et cuvettes de polissage[2].

Folklore

Selon la légende, Front de Périgueux évangélisa la région au IIIe siècle. Il dut combattre un dragon qui, en agonisant, frappa par deux fois la pierre avec sa queue y laissant les deux profonds sillons visible aujourd'hui. Une colombe vint alors se poser sur la pierre pour apporter du vin afin que le saint puisse dire la messe. La seconde pierre visible près du polissoir garde la trace du sabot du cheval de Front de Périgueux et du trou creusé par sa crosse[2].

Cette légende pourrait résulter d'une christianisation de la pierre qui autrefois était visible à environ 1 km du bourg et où se déroulait une pratique païenne durant laquelle les futurs époux devaient boire le vin, qui était versé dans les deux plus grandes rainures de la pierre, pour sceller leur union[2].

Notes et références

  1. « Polissoir », notice no PA00115842, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. a b et c Taté 1917

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes

Liens externes