Pierre Mauclerc de La Musanchère

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Pierre Mauclerc de La Musanchère
Image illustrative de l’article Pierre Mauclerc de La Musanchère
Biographie
Naissance Saint-Philbert-du-Pont-Charrault
Décès
Nantes
Évêque de l'Église catholique
Dernier titre ou fonction Évêque de Nantes
Évêque de Nantes

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Pierre Mauclerc de La Musanchère (on trouve aussi les orthographes : Mousanchère, ou Muzanchère, ou Mésanchère), baptisé le à Saint-Martin-Lars et mort le à Nantes, est un prélat français du XVIIIe siècle, qui fut évêque de Nantes de jusqu'à sa mort en .

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Pierre Mauclerc (-), chevalier, seigneur de la Ferté, et de Françoise Grelier du Fougeroux, et petit-fils de François Mauclerc, seigneur de la Musanchère (Apremont), baron de Beaussay-le-Noble, et de Françoise Le Geay. Son père, protestant, abjure le calvinisme après la révocation de l'Édit de Nantes et a eu onze enfants, issus de trois mariages successifs, tous baptisés catholiques sauf les deux premiers.

Pierre Mauclerc de La Musanchère a pour parrain son beau-frère et cousin, Gabriel Suzannet de La Chardière, lui-même ancien protestant.

Il est un « chaleureux ami des jésuites[1] ».

Docteur en Sorbonne, il devient chanoine de la cathédrale de Luçon, grand archidiacre et doyen. Il est nommé évêque de Nantes le , puis sacré à Paris l'année suivante.

Le , Pierre Mauclerc de la Musanchère, appelle Urbain-René de Hercé comme grand vicaire et se décharge sur lui de la plus grande charge de son administration. Il lui obtient le l'abbaye Notre-Dame de Noyers, en Touraine.

Il décède le à Nantes, la cérémonie des obsèques a lieu le à la cathédrale.

Voici ce qu'en dit Claude Gilbert, dans son article publié en 2009, sur le blog Entre Plaine et Bocage : « Il est reconnu pour avoir administré son diocèse avec une grande sagesse ; en particulier quand il était confronté aux conflits générés au sein de l'Église catholique par les jansénistes et leurs opposants. Sa tolérance ou tout au moins, son absence de sectarisme dans cette affaire n'est sans doute pas sans lien avec l'histoire de sa famille. »

Armes[modifier | modifier le code]

D'argent à la croix potencée de gueules[2].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Séverin Canal, « La Compagnie de Jésus au diocèse de Nantes (1663-1762) », Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, 1946, p. 102 / 125. Numérisé.
  2. Les vies des saints de la Bretagne Armorique : ensemble un ample catalogue chronologique et historique des evesques d'icelle... et le catalogue de la pluspart des abbés, blazons de leurs armes et autres curieuses recherches... (5e éd.) / par fr. Albert Le Grand,... ; reveu et corrigé par messire Guy Autret, chevalier, seigneur de Missirien ; augmenté de plusieurs vies des saints de Bretagne, par le mesme, par missire Julien Nicole,... et autres, Auteur : Le Grand, Albert (15..-1640 ?), Éditeur : J. Salaün (Quimper), Date d'édition : 1901

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre-Hyacinthe Morice, Histoire ecclésiastique et civile de Bretagne,
  • Beauchet-Filleau, Dictionnaire des familles du Poitou, article Mauclerc.

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à la religionVoir et modifier les données sur Wikidata :
  • Base Roglo, Claude Gilbert, Entre Plaine et Bocage, 2009.