Philibert du Buysson de Douzon

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Philibert du Buysson de Douzon
Naissance
Étroussat
Décès (à 57 ans)
Lyon
Nationalité Drapeau de la France France
Profession
lieutenant-colonel de dragons
Autres activités
Membre de l'Assemblée constituante

Denis-Michel-Philibert du Buysson, comte de Douzon, est un militaire et homme politique français, né à Étroussat (Allier) le et mort guillotiné à Lyon (Rhône) le 11 nivôse an II ().

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de François-Sénétaire du Buysson-Audier, 1er comte de Douzon, et de son épouse, Marguerite-Mayeule Alexandre de Beausson, Philibert du Buysson de Douzon embrassa la carrière des armes à l'âge de quinze en devenant mousquetaire dans la 2e compagnie du Roi. Entré parmi les dragons en 1753, il fit la guerre de Sept Ans et parvint jusqu'au grade de lieutenant-colonel du régiment d'Orléans.

Décoré de l'ordre de Saint-Louis et titulaire d'une pension du roi, il se retira du service en 1775, en obtenant la charge de commandant militaire de la ville de Moulins[1] et devint brigadier des armées du roi en 1780.

En 1789, il fut élu député de la noblesse du Bourbonnais aux États généraux de 1789 mais, mécontent de la tournure des événements, il démissionna dès le mois de et émigra en Suisse. Rentré en France au bout de quelques mois, il se retira dans son château de Poncenat, mais n'échappa pas à la proscription des aristocrates et des riches citoyens menée sous l'égide de Fouché, représentant en mission dans l'Allier.

Incarcéré dans son hôtel de Moulins, il fut transféré à Lyon avec trente-et-un notables bourbonnais, traduit devant la Commission militaire de Lyon, condamné à mort et guillotiné le 11 nivôse an II[2].

Chef de la branche aînée de la famille du Buysson, le comte de Douzon était un des plus riches seigneurs du Bourbonnais, où il possédait notamment le château de Douzon, vendu en 1774, le château de Mont et la seigneurie de Montaigu-le-Blin.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. François Devoucoux du Buysson, « Sans tambour ni trompette, le passage manqué des ambassadeurs de Tippo-Sahib à Moulins en 1788 », in Bulletin de la Société d'Émulation du Bourbonnais, avril 2010.
  2. Louis Audiat, La Terreur en Bourbonnais, Paris, 1893.