Rue Désiré-Colombe

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Rue Désiré-Colombe
Image illustrative de l’article Rue Désiré-Colombe
Situation
Coordonnées 47° 12′ 43″ nord, 1° 34′ 06″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Centre-ville de Nantes
Début Rue de la Rosière-d'Artois
Fin Rue Arsène-Leloup
Morphologie
Type Rue
Forme Rectiligne
Histoire
Création Milieu du XIXe siècle
Anciens noms Rue Guimberteau
(Petite) rue des Coulées
Rue Sainte-Marie
Géolocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Rue Désiré-Colombe
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Désiré-Colombe
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Rue Désiré-Colombe

La rue Désiré-Colombe est une voie publique de Nantes, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Située dans le Centre-ville de Nantes, la rue de la Rosière-d'Artois, qui relie la rue de la Rosière-d'Artois à la rue Arsène-Leloup, est bitumée et ouverte à la circulation automobile. Sur son tracé, elle rencontre successivement la place Eugène-Livet et le passage Eugène-Livet.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

La voie doit son nom à un militant syndicaliste, Jules-Désiré Colombe (1859-1902), premier secrétaire de la bourse du travail de Nantes.

Historique[modifier | modifier le code]

En 1826, la rue est encore une partie de propriétés privées, dont celle d'un certain Guimberteau, qui signale officiellement à la mairie de l'époque que le terrain n'est pas propriété publique[1].

L'artère est appelée tout d'abord « rue Guimberteau », du nom du propriétaire d'une tenue maraîchère sur laquelle la voie est tracée[1]. La rue apparaît, sur un plan de 1836, sous le nom de « rue des Coulées »[2], son nom étant « officiellement » « Petite rue des Coulées »[1]. Baptisée « rue Sainte-Marie » le 27 octobre 1837[1],

En 1862-1863, la rue devient voie publique dans son intégralité[3].

En 1864, Eugène Livet acquiert des locaux et un jardin au nos 4 et 6 de la rue, afin d'y aménager une extension de son école de formation professionnelle, installée rue de la Verrerie. Le nombre d'élèves croissant sans cesse, en 1869, un nouveau bâtiment est construit[4]. L'établissement, devenu public après son acquisition par l'État en 1898, quitte la rue Sainte-Marie pour la rue Saint-Donatien (actuelle rue Dufour) en 1910[5], où se situe toujours le lycée Eugène-Livet.

En 1911, la mairie vote le budget d'un projet d'acquisition de l'ancienne école Livet et de la construction de bâtiment rue Arsène-Leloup et rue Sainte-Marie, afin d'accueillir le conseil de prud'hommes, la justice de paix cantonale (6e et 7e cantons de Nantes), des sociétés de secours mutuel et la bourse du travail. Les plans sont établis en 1912 mais, retardé par les conséquences de la Première Guerre mondiale, l'ensemble du projet n'est achevé qu'en 1921[6].

Le nom de « rue Désiré-Colombe » est entériné après délibération du conseil municipal, le 30 décembre 1918[7].

Par la suite, les locaux de la rue Désiré-Colombe accueillent des organisations syndicales et le Centre de documentation du mouvement ouvrier et du travail (CDMOT)[6], jusqu'à leur transfert dans les locaux de l'ancienne gare de l'État transformée en « maison des syndicats » en 2001 pour les premières, et à la Maison des Hommes et des Techniques pour le CDMOT (devenu depuis le « Centre d'histoire du travail »)[8].

En 2013, la rue donne son nom au « site Désiré-colombe », qui fait l'objet d'un projet de réaménagement ayant pour but une opération immobilière incluant la réhabilitation du patrimoine de Nantes dans ce secteur[9]. Les travaux ont commencé en 2015, le site a été ouvert au public en 2019[10].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Voies secondaires[modifier | modifier le code]

Passage Eugène-Livet[modifier | modifier le code]

Ce passage qui débouche sous un porche donnant la rue Désiré-Colombe (au niveau de place Eugène-Livet) rejoint le jardin Say[coord 1]. Ce nom lui été attribué lors de la séance du conseil municipal du [11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Pied 1906, p. 387.
  2. « Plan de la ville de Nantes par Bilange, 1836 », sur Gallica, Bibliothèque nationale de France (consulté le ).
  3. « Mairie de la ville de Nantes. Voirie urbaine, classement comme voie publique de la partie basse de la rue Ste-Marie : enquête de commodo et incommodo Alignements et nivellements. », archives municipales de Nantes (consulté le ).
  4. « Un parcours mémorable », sur livet-histoire.fr, association pour l'histoire du lycée Livet (consulté le ).
  5. « Le 11 octobre 1910. L’Ecole Livet quitte ses anciens locaux. », sur livet-histoire.fr, association pour l'histoire du lycée Livet (consulté le ).
  6. a et b [PDF] Daniel Richard, « La Bourse du travail », Les Annales de Nantes et du Pays nantais, Société académique de Nantes et de la Loire-Atlantique, no 244,‎ , p. 33-34 (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Notice détaillée - Rue Désiré-Colombe », archives municipales de Nantes (consulté le ).
  8. Histoire du Centre d'histoire du travail de Nantes
  9. Yasmine Tigoé, « Une nouvelle vie pour le site Désiré-Colombe - Nantes », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  10. « La renaissance de Désiré colombe », Nantes Métropole (consulté le ).
  11. « Délibération no 31, conseil municipal du 6 octobre 2017 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), mairie de Nantes (consulté le ).

Coordonnées des lieux mentionnés[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]