Palais provincial d'Arlon
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| Destination actuelle |
Gouvernement provincial |
|---|---|
| Architecte | |
| Construction |
1849 |
| Pays | |
|---|---|
| Province | |
| Ville | |
| Adresse |
place Léopold, 6700 Arlon |
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| Coordonnées |
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Le palais provincial d'Arlon est un édifice de style néoclassique sis sur la place Léopold, à Arlon, chef-lieu de la province de Luxembourg, en Belgique. Œuvre de l'architecte Albert-Jean-Baptiste Jamot, il abrite l'administration provinciale comme le bureau du gouverneur ou le conseil provincial.
Le bâtiment fut inauguré en 1849[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Contexte[modifier | modifier le code]
Après la révolution belge puis la déclaration d'indépendance de la Belgique le , le nouveau royaume annexe le Grand-duché de Luxembourg, alors propriété personnelle du roi des Pays-Bas, Guillaume Ier. Toutefois, une garnison néerlandaise et prussienne demeure stationnée dans la forteresse de Luxembourg, empêchant Luxembourg-ville de devenir le chef-lieu du Luxembourg belge. C'est alors qu'Arlon est choisie pour abriter les nouvelles institutions provinciales. Ce choix est confirmé lors la scission du Grand-duché de Luxembourg par le Traité des XXIV articles, le , lors duquel la Belgique doit rendre la partie orientale du Luxembourg à Guillaume Ier mais peut conserver la partie occidentale, y créant officiellement la neuvième province du royaume : la province de Luxembourg.
Les services provinciaux furent tout d’abord logés dans la Maison Thyes, rue des Carmes. En 1836, le manque de place devenant préoccupant, le gouverneur Joseph de Riquet de Caraman-Chimay décide de louer l’immeuble de François Waltzing-Connerotte pour y transférer l'administration en attendant la création d'un bâtiment qui y serait dédié.
Évolution[modifier | modifier le code]
Les travaux de construction de l'« hôtel du Gouvernement provincial » commencent en 1845 avec l’appui du ministre de l’Intérieur de l'époque Jean-Baptiste Nothomb, originaire de Messancy. Il fut achevé puis inauguré en 1849 pour un montant de 200 000 francs belges[2]. Deux annexes furent érigées par la suite : l'une en 1891 et l'autre en 1930. L’aile dite des « archives » abrite actuellement la salle du conseil provincial.
Le , le gouverneur de la province de Luxembourg, Édouard Orban de Xivry y est assassiné dans son bureau d'une balle dans la poitrine tirée par Jean Schneider, un employé du palais qui retourne ensuite l'arme contre lui et se suicide[3].
Le palais connaît deux incendies : l'un en 1905 et l'autre en 1917. Des rénovations internes sont effectuées dès 1947, après la Seconde Guerre mondiale. En 1975 une extension fut construite pour abriter l'administration provinciale[4]. Le Palais provincial, son jardin et ses alentours sont classés au patrimoine culturel par un arrêté royal du [5].
Description[modifier | modifier le code]
De style néoclassique, sa façade est élevée en grès de Luxembourg sur trois niveaux dont la partie centrale est agrémentée d’un long balcon à balustrade.
Fonctions connexes[modifier | modifier le code]
- Lors de la création de la zone de secours Luxembourg en 2014, celle-ci établi son état-major dans l'annexe du Palais[6].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Le Palais provincial à Arlon, Weyrich, , 160 p. (ISBN 9782874899072, présentation en ligne)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Palais provincial d'Arlon. », sur connaitrelawallonie.be
- « Le palais provincial. », sur Gouverneur-Luxembourg.be
- « Monument Édouard ORBAN de XIVRY. », sur connaitrelawallonie.be
- « Le Palais provincial. », sur www.arlon.be
- « Palais provincial d'Arlon. », sur Service public de Wallonie
- « Zone de Secours Luxembourg:contacts. », sur www.zslux.be
