Oku-noto no Aenokoto
L’Oku-noto no Aenokoto *
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Pays * | Japon |
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Liste | Liste représentative |
Année d’inscription | 2009 |
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L'Oku-noto no Aenokoto (奥能登のあえのこと ) est un rituel transmis de génération en génération par les agriculteurs de la péninsule de Noto, dans la préfecture d'Ishikawa, au Japon.
Cette cérémonie est unique parmi les rituels de récolte en Asie, parce que le maître de la maison invite le dieu de la rizière pour venir à l'intérieur de la maison. Les gens se comportent comme si l'esprit invisible est présent dans la maison. Le kami invité est censé être un ancêtre de la famille[1].
En décembre, l'agriculteur prépare un repas et appelle l'esprit de la rizière par le bruit du pilonnage des gâteaux de riz (mochi). En habit de cérémonie, il accueille son hôte avec une lanterne. L'agriculteur laisse l'esprit se reposer dans une chambre, lui prépare un bain et offre un repas de riz, de haricots et de poissons. L'esprit a une mauvaise vue et, par conséquent, l'hôte doit bien décrire le repas pendant qu'il le sert.
Un rituel semblable prend place pour les semis de février.
Il existe plusieurs variantes de cette cérémonie.
L'UNESCO a inscrit le rituel en 2009 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Oku-noto no Aenokoto » (voir la liste des auteurs).
- (en) Malcolm Ritchie, Village Japan: Everyday Life in a Rural Japanese Community, Tokyo, Tuttle Publishing, , 240 p. (ISBN 9781462902057, lire en ligne).
- « Oku-noto no Aenokoto », sur ich.unesco.org, Unesco (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (ja + en) « Oku-noto no Aenokoto » [vidéo], sur www.youtube.com, Unesco, (consulté le ).
- Akira Kikuchi, « La glocalisation de la protection du patrimoine folklorique : l’exemple des coutumes liées à la riziculture dans le nord de la péninsule de Noto », sur journals.openedition.org, (DOI 10.4000/ebisu.1694, consulté le ).