Octopus (fichier)

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Octopus est une banque de données informatiques, créée en 2008 par la Préfecture de police de Paris, qui répertorie les auteurs de tags selon leur signature[1].

Objet[modifier | modifier le code]

Graffitis sur une rame ferroviaire en Gare de Juvisy-sur-Orge en 2007.

Octopus signifie « outil de centralisation et de traitement opérationnel des procédures et des utilisateurs de signatures »[2].

Il fiche les personnes coupables d'infraction à l'article R. 635-1 du code pénal, c'est-à-dire les auteurs de tags et autres graffitis dans l'espace public, sur des véhicules ou le mobilier urbain[2].

Il est constitué à partir de données fournies par la RATP, la SNCF et les services de police.

Polémique[modifier | modifier le code]

En , un rapport parlementaire étudiant les fichiers de police révéla l'existence de ce fichier, qui, comme une douzaine d'autres existait sans aucune base légale[3]

Il présente le problème particulier de ficher des mineurs, quel que soit leur âge[4]. Une déclaration à la CNIL était envisagée en 2009.

Selon un rapport parlementaire publié fin 2011, l'existence du fichier ne s'appuyait toujours sur aucun texte, un projet d’arrêté serait en cours de rédaction[5],[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le Canard enchaîné, Didier Hassoux, 22 juillet 2009, page 3
  2. a et b Rapport parlementaire, page 66
  3. Un quart des 58 fichiers de police n'ont aucune existence légale site Rue89
  4. Des fichiers de police illégaux dénoncés dans un rapport site 01.net]
  5. Rapport parlementaire N°4113 sur la mise en œuvre des conclusions de la mission d’information sur les fichiers de police
  6. « Toujours plus gros, les fichiers de police sont incontrôlables », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Voir ici[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]