Aller au contenu

NumWorks

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 22 novembre 2021 à 18:59 et modifiée en dernier par 176.147.77.43 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

NumWorks
logo de NumWorks
illustration de NumWorks

Création
Fondateurs Romain Goyet
Forme juridique Société par actions simplifiée
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Activité Conseil en systèmes et logiciels informatiques (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Produits Calculatrice graphique
SIREN 818745945Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.numworks.com

NumWorks est une société française qui a lancé en France à l'été 2017[2] une calculatrice graphique visant un public lycéen[3],[4].

La calculatrice a été conçue pour être beaucoup plus intuitive : elle s'inspire en effet des codes d’interface des smartphones (avec une interface principale organisée en applications), ainsi que ceux des consoles de jeux vidéo (avec des touches directionnelles s’inspirant de celles des manettes d’une console)[5].

La calculatrice NumWorks a été rapidement vendue à plusieurs milliers d'exemplaires auprès des lycéens français[4], principalement grâce à un design fin, à l'interface Python (langage de programmation dont l'apprentissage est obligatoire dans le secondaire en France), aux recommandations de nombreux professeurs[4] et à la création d'une communauté d'utilisateurs proposant en ligne diverses applications[4].

Histoire

La société a été créée mi-2016 par Romain Goyet, un polytechnicien qui après un passage chez Apple[4], décida de lancer sa start-up pour produire une calculatrice graphique. La première calculatrice, la N0100 a été lancée pour l'année scolaire 2017/2018.

Produits

Caractéristiques techniques

Deux versions de la calculatrice ont été produites par NumWorks : le modèle N0100 et le modèle N0110.

La calculatrice NumWorks est équipée d'un écran à cristaux liquides pouvant afficher 226 144 couleurs, avec une résolution de 320 × 240 pixels, 140 PPI et une diagonale de 2,8 pouces.

Elle fait 82 mm de largeur sur 160 mm de hauteur, seulement 10 mm d'épaisseur pour 167 grammes.

La calculatrice possède une batterie Lithium-Polymère de 1450 mAh, dont l'autonomie a été annoncée à 20 heures en utilisation.

Un simulateur complet est disponible en ligne en Javascript sur le site Internet de NumWorks, et depuis le , une application gratuite pour téléphones simulant la calculatrice est disponible pour Android et iOS. Tous deux permettent de tester les mêmes fonctionnalités que la calculatrice, mais sans persistance des données.

Actuellement, le seul coloris commercialisé est le blanc.

La calculatrice dispose d'un processeur ARMv7 cadencé à 216 MHz, d'une flash ROM de 8 Mio et d'une SRAM de 256 Kio. Son unique port est un port USB Micro-B[6]

Software

La calculatrice est annoncée en open hardware (« matériel ouvert », schémas et plans sont disponibles) et sous open source (« code source ouvert ») avec une licence Creative Commons BY-NC-SA[7],[8].

Le logiciel de la calculatrice NumWorks, Epsilon est disponible sur la plateforme GitHub : chaque utilisateur a la possibilité d’ajouter ses propres fonctionnalités, proposer des corrections aux fonctionnalités existantes ou encore suggérer des améliorations pour les mises à jour futures[9]. Deux firmwares ont été développés par la communauté : Oméga et Delta, puis, depuis la mise en œuvre d'epsilon 16, qui amène de grosses restrictions d'utilisations, un fork d’Oméga est développé sous le nom d'Upsilon (ajout d'un fond d'écran...), et des applications tierces dont un portage du logiciel de calcul formel Xcas (permettant de transformer la calculatrice Numworks en la calculatrice CAS utilisable en mode examen la moins chère du marché), un tableur ou un tableau périodique des éléments. Cependant, la licence a été changée pour la version bêta 16 d'Epsilon et interdit désormais toute distribution de Firmware modifiés basés sur cette version[10],[11]. De plus, une fois la calculatrice mise à jour, l'accès aux firmwares tiers et applications basées sur les versions précédentes d'Epsilon est interdit en mode examen, et ceci de manière irréversible avec la version 16 finale.

Elle propose un éditeur de script Python.

Depuis le site internet de l’entreprise, il est possible de mettre à jour la calculatrice via un ordinateur et un câble USB[5]. Environ tous les trois mois, une nouvelle mise à jour est disponible, apportant de nouvelles fonctionnalités ou améliorant les fonctionnalités existantes[12].

La dernière version disponible en bêta sur leur site est Epsilon 17[13] qui permet une plus grande souplesse au niveau de l'affichage des courbes. Autorisant en plus des fonctions, les équations, inéquations et coniques.

De plus un émulateur de la version 17 est disponible à tous sur le site de Numworks.[14]

Notes et références

  1. Sirene (registre national des sociétés).Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. David Larousserie, « Un ingénieur français dépoussière le marché de la calculatrice », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Benjamin Jérome, « Rentrée : 10 fournitures scolaires testées », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a b c d et e Katia Malaret, « La calculatrice NumWorks a tout bon », Ouest France,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  5. a et b Jacques SAMELA, « Numworks, 1 + 1 égale trois ? », sur CompetitiviteInFrance (consulté le )
  6. « Caractéristiques techniques de la NW », sur www.numworks.com (consulté le )
  7. Sébastien Gavois, « Numworks : on a testé la « calculatrice réinventée », tient-elle ses promesses ? », sur Next INpact, .
  8. (en) « Engineering », sur www.numworks.com (consulté le )
  9. L'équipe Franchement Bien, « Une calculatrice française adoubée par l'éducation nationale », sur Franchement Bien, (consulté le )
  10. « Version 16 bêta: verrouillage NumWorks anti Omega / KhiCAS - News NumWorks », sur TI-Planet (consulté le )
  11. « Un logiciel sécurisé pour les examens », sur Numworks (consulté le )
  12. Nelly Lesage, « Calculatrices scientifiques : que valent les apps qui prétendent remplacer les Casio et TI ? », sur Numerama, (consulté le )
  13. « Version 17 », sur www.numworks.com (consulté le )
  14. « Version bêta », sur www.numworks.com (consulté le )


Lien externe