Nicolas Liévain

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Nicolas Liévain
Présentation
Décès
Paris
Nationalité Française
Mouvement Classicisme
Activités Architecte
Entrepreneur de bâtiment

Nicolas Liévain, mort le à Paris, est un maître-maçon et un entrepreneur de bâtiment français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Nicolas Liévain est un maître maçon et entrepreneur parisien habitant rue Transnonain, en 1700, puis rue du Cimetière Saint-Nicolas-des-Champs, en 1706. Il s'est marié par contrat du avec Denise Larcher. En 1689, il construit l'hôtel Charpentier qui a une sortie arrière rue du Prévôt, pour Gilles Charpentier, commis du chancelier de France, Michel Le Tellier.

Il achète à Antoine Petit, le , pour 3 000 livres, l'office de juré expert.

Le , il achète 6 000 livres aux héritiers d'Edme Pallu, sieur de Bougetière, un grand terrain avec deux maisons en mauvais état situés rue de Gravilliers, paroisse Saint-Nicolas-des-Champs. Il fait alors construire à cet emplacement deux beaux immeubles de rapport ouvrant sur la rue par une porte cochère commune. Il vend une maison à Adrien Osmont, conseiller du roi, contrôleur ordinaire des guerres, le , pour 20 000 livres. L'autre maison est restée la propriété de son maître d'œuvre qui est estimée 30 000 livres, en 1725, à la mort de Nicolas Liévain. Cette maison devient la propriété de Mathias, son second fils, puis sert de dot à sa fille, Marie-Françoise Liévain, quand elle se marie le avec Dominique Doutreleau[1].

En 1704-1705, il a réaménagé l'hôtel de Mongelas pour Romain Dru de Mongelas, peut-être sur les plans de Jules Hardouin-Mansart.

Il reconstruit une maison place de l'Ancienne-Estrapade pour Jacques Daverdoing, seigneur du Breuil, par contrat du . Il rédige le procès-verbal d'estimation de travaux à l'abbaye Notre-Dame de Chambre-Fontaine, à Cuisy, le . Le les plans et devis d'une maison, rue de la Cordonnerie[2].

Vers 1720-1721, il termine les travaux de construction de l'église Sainte-Anne-la-Royale, no 26 rue de Lille à Paris, pour l'ordre des Théatins[3].

Il possède une maison à Épinay-sur-Seine.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Michel Balard, Jean-Claude Hervé et Nicole Lemaitre, Paris et ses campagnes sous l’Ancien Régime. Mélanges offerts à Jean Jacquart, Paris, Publications de la Sorbonne, (ISBN 978-2-85944261-3, lire en ligne), p. 156-157
  2. Philippe Bonnet, Les constructions de l'ordre de Prémontré en France aux XVIIe et XVIIIe siècles, Genève, Droz, coll. « Bibliothèque de la Société française d'archéologie », (ISBN 978-2-600-04616-9, lire en ligne), chap. 15, p. 231
  3. Antoine Nicolas Dezallier d'Argenville, Voyage pittoresque de Paris, ou Indication de tout ce qu'il y a de plus beau dans cette grande ville en peinture, sculpture & architecture, Paris, Chez de Bure l'aîné, (lire en ligne), p. 265

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Mireille Rambaud, Documents du minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), t. II, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. X, XX, XXI, XXII, 123-128, 583, 610, 623

Liens externes[modifier | modifier le code]