Nicolas Colbert de Vandières

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Nicolas Colbert de Vandières
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
négociant, financier
Père
Jean Colbert, Seigneur du Terron-sur-Aisne, sieur d'Acy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Marie Bachelier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants

Nicolas Colbert, sieur de Vandières, - , est un négociant et financier originaire de Reims et le père de Jean-Baptiste Colbert.

Carrière[modifier | modifier le code]

Nicolas Colbert est le quatrième enfant de Jean V Colbert et de Marie Bachelier. Il est baptisé en l'église Saint-Pierre-le-Vieil de Reims le . Le , il épouse sa cousine Marie Pussort, fille d'un négociant rémois installé à Rethel. Associé aux affaires de sa famille (banque et commerce de gros), il exerce également des responsabilités municipales : élu capitaine de la compagnie des arquebusiers de Reims en 1623, échevin de Reims en 1625. En 1626, il reçoit d'un cousin l'office de capitaine pour le roi du château de Fismes. En 1628, il prend le nom de "sieur de Vandières", terre léguée par le même cousin[1].

En 1629, Nicolas Colbert s'installe à Paris et se livre à des activités de banque. En 1632, il acquiert un office de receveur général et payeur des anciennes rentes de la Ville de Paris assignées sur les aides[1]. Parallèlement, il devient "partisan", c'est-à-dire membre d'une société de financiers (ou "parti"), chargée du recouvrement des impôts pour le compte du pouvoir royal.

Le , il est pourvu de l'office de maître d'hôtel ordinaire du roi. Le , il reçoit un brevet de conseiller d'État[1].

Nicolas Colbert de Vandières meurt à Paris le .

Postérité[modifier | modifier le code]

Nicolas Colbert et son épouse eurent dix-huit enfants, dont neuf vécurent. Sur cinq filles, quatre entrèrent en religion. La seconde, Marie, épousa Jean Desmaretz, trésorier de France à Soissons, et fut la mère de Nicolas Desmarets, futur commis de Colbert puis contrôleur général des Finances à la fin du règne de Louis XIV. Les quatre fils survivants furent:

Claire, Louise-Antoinette, Claire et Cécile se firent religieuses : Claire (1618-†1680), qui était l'aînée, fut abbesse de Sainte-Claire de Reims, Louise-Antoinette (1631-1698), prieure de la Visitation de Rouen, Agnès (1634-†1714), élue abbesse triennale des Clarisses de Reims en 1680 et 1683, elle gouverna ensuite l'abbaye pendant quatre ans de plus, sur l'ordre du Pape, c'est-à dire jusqu'en 1691[2]. Cécile (1640-1720), abbesse de l'abbaye du Lys[3].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Louis Bourgeon, Les Colbert avant Colbert : destin d'une famille marchande, Paris, Presses universitaires de France, 1973, p. 143-242.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Daniel Dessert, Colbert, ou, Le serpent venimeux, Éditions Complexe, coll. « Questions à l'histoire », , 168 p. (ISBN 978-2-87027-851-2, lire en ligne), p. 41-43
  2. Travaux de l'Académie nationale de Reims, 1896 sur Gallica
  3. Henri Jadart, « Les deux sœurs de Colbert, abbesses de Sainte-Claire de Reims (1657-1714) », Revue de Champagne et de Brie,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]