Méridienne du jardin de l'hôtel de ville

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Méridienne du jardin de l'hôtel de ville
Méridienne du jardin de l'hôtel de ville de Rouen
Présentation
Destination initiale
Créateur
Construction
1753
Patrimonialité
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La méridienne du jardin de l'hôtel de ville est une méridienne érigée à Rouen, en France.

Historique

Commandée par les Consuls de la ville, la méridienne est édifié en 1753 sur les quais de la Seine, sur le terre-plein de l'ancienne bourse de Rouen[1]. Indiquant le midi solaire, elle sert au réglage des chronomètres de marine des navires qui partent du port de Rouen[2].

La bourse est rasée le 8 ventôse an II ()[3]. Cédée à la ville[2], la méridienne est réédifiée à son emplacement actuel en 1825 ou 1826[1], afin de remplacer la méridienne de l'ancienne abbaye de Saint-Ouen. Le soubassement et les plaques du temps moyen sont ajoutés à cette époque[4].

Description du monument

La méridienne est érigée contre le mur nord du jardin de l'hôtel de ville. Il s'agit d'une construction monumentale, constituée d'une méridienne soutenue par un groupe sculpté par Paul-Ambroise Slodtz, lui-même posé sur un soubassement comportant une niche.

La méridienne est constituée d'une barre verticale gravée dans la pierre, sous laquelle figure figure l'heure du midi en chiffres romains (« XII »). Le style est un disque à œilleton, soutenu par un trépied. L'orientation du monument en fait une méridienne déclinante de l'après-midi.

La barre de la méridienne est gravée sur un obélisque surmonté d'une sphère, occupant la partie centrale et supérieure d'un groupe sculpté. Sur la gauche, une allégorie du Commerce[2] : une femme assise sur un rocher tient, une corne d'abondance dans une main et un timon de gouvernail entouré d'un serpent dans l'autre. Sur la droite, une allégorie du Temps[2] : un homme âgé soulève un voile ; sa main gauche, munie d'un sablier, pointe vers la ligne méridienne. À ses pieds figure un globe enveloppé par une voile marine, sur laquelle est représentée une ancre[4].

Le soubassement en cailloutis comporte douze plaques de marbre, correspondant aux douze mois de l'année et fortement dégradées. Sur chacune est inscrite une table permettant, pour un jour donné, de connaitre l'heure légale correspondant au midi solaire donné par la méridienne.

Méridienne du jardin de l'hôtel de ville de Rouen - Vue générale

Annexes

Bibliographie

  • Yvon Pailhès, Rouen : du passé toujours présent, au passé perdu, Luneray, éditions Bertout, , 230 p. (ISBN 2-86743-539-0), « Le méridien », p. 160-161

Articles connexes

Références

  1. a et b « Monument Méridien », notice no IA00021908, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. a b c et d Jacques Tanguy (photogr. Stéphane L'Hôte), Rouen : itinéraires d'un Rouennais [tome 2], vol. 2, Rouen, Éd. PTC, (ISBN 2-35038-023-8 et 978-2-35038-023-0), p. 48
  3. Henri Wallon, La Bourse découverte et les quais de Rouen. Rouen. Lestringant, Libraire-Éditeur, 1897. https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/06871/0017935534 p.174-176 : https://docs.google.com/document/d/1wog_7FGqcih_vyB47fEDLoAwUVLyzeYVU3DwEDSxSEk/edit?usp=drivesdk
  4. a et b « Cadrans solaires de Rouen », Les Cadrans solaires