Mustelus dorsalis

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Mustelus dorsalis est une espèce de poisson cartilagineux appartenant à la super classe des sélachimorpha.

Description[modifier | modifier le code]

Morphologie générale[modifier | modifier le code]

Les femelles sont plus grosses, 550-660 mm de longueur totale et plus lourdes, 400-1 000 g que les mâles qui font 500-585 mm de longueur totale et 200-300 g[1].

Tête et bouche de Mustelus dorsalis

Sa longueur maximale est d'environ 640 mm[2].

Répartition et habitat[modifier | modifier le code]

Son aire de distribution s’étend de la côte est du Mexique au Pérou dans l’océan Pacifique, cependant il ne semble résider que dans certains habitats de niche[2].

Dans le golfe de Nicoya au Costa Rica, on peut observer des émissoles de chaque sexe toute l’année, ce qui laisse penser qu’il constitue une pouponnière et un habitat essentiel[1].

Il vit dans des eaux allant de 20 à 200 m de profondeur[2].

Biologie et écologie[modifier | modifier le code]

Reproduction[modifier | modifier le code]

La maturité sexuelle est observée à partir de 500 mm de longueur totale pour les femelles et de 541 mm pour les mâles[1].

Il est ovovivipare, la femelle conserve ses œufs dans la concavité utérine jusqu’à ce qu’ils se développent et que les jeunes commencent à émerger. Ils naissent avec une taille allant de 210 à 230 mm[2]. Les portées comporte généralement quatre individus.

Alimentation[modifier | modifier le code]

Ce requin est un carnivore opportuniste polyphagique qui s’attaque aux crustacés (Squilla hancocki, S. parva, Litopenaeus sp.), poissons (Anchoa sp., Caranx sp., Lutjanus sp., Engraulis sp.) et mollusques (Loligo sp. et Octopus sp.). Sa proie principale est S. hancocki[1].

Taxonomie[modifier | modifier le code]

La taxonomie de cette espèce a été établie en 1864 par le biologiste Theodore Gill[2].

Interaction avec l'homme[modifier | modifier le code]

Bien qu’il soit considéré comme espèce vulnérable depuis le 24 février 2020, il n’existe pas à l’heure actuelle de réglementation à sa pêche[2]. Il est pêché de façon mineure et est notamment consommé fumé[3]. Il rentre également dans la composition de certaines saucisses[4].

Il figure sur la liste des espèces marines consommables établis par la FAO[2].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d José Rodrigo Rojas M., « Reproducción y alimentación del tiburón enano Mustelus dorsalis (Pisces: Triakidae) en el Golfo de Nicoya, Costa Rica: Elementos para un manejo sostenible », Revista de Biología Tropical, vol. 54, no 3,‎ , p. 861 (ISSN 2215-2075 et 0034-7744, DOI 10.15517/rbt.v54i3.13683, lire en ligne, consulté le )
  2. a b c d e f et g (en) « Mustelus dorsalis » Accès libre
  3. (es) Cisneros, A. V., Preparacion y estudio bromatologico de la carne ahumada del Mustelus Dorsalis o " tollo blanco ", Lima, , p. 75-80
  4. Ingrid Marisol Roldán Díaz, « “Elaboración de salchicha a base de jurel (Trachurus symmetricus murphyi) y tollo (Mustelus dorsalis) con Salvado de Trigo” », Universidad Nacional de San Agustín de Arequipa,‎ (lire en ligne, consulté le )