Mon oncle Sosthène

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Mon oncle Sosthène
Publication
Auteur Guy de Maupassant
Langue Français
Parution
dans Gil Blas
Recueil
Nouvelle précédente/suivante

Mon oncle Sosthène est une nouvelle de Guy de Maupassant, parue en 1882.

Historique[modifier | modifier le code]

Mon oncle Sosthène est initialement publiée dans la revue Gil Blas du , puis dans le recueil Les Sœurs Rondoli [1].

La nouvelle est dédiée à Paul Ginisty. L’auteur y critique ouvertement les francs-maçons, les libres-penseurs, les patriotes et les dévots.

Résumé[modifier | modifier le code]

Dans le préambule, le narrateur met dos à dos les religieux et les libres-penseurs, tel son oncle Sosthène Augagneur, franc-maçon. Moins pour les croyances que pour saper l’esprit monarchique, le narrateur lui demande pourquoi les chefs des maisons régnantes d’Europe sont francs-maçons.

Dans la ville habite un jésuite, que l’oncle ne cesse d'agacer, d'autant que l'histoire se déroule lors de la semaine de carême avant Pâques : Sosthène invite dans un restaurant au vu de tous, des amis pour y manger de l’andouille et du cervelas, le tout arrosé de liqueurs. Vingt-deux bouteilles de vin et de vin de champagne sont éclusées et, à la fin de la soirée, il quitte la compagnie avec son neveu, avec lequel il rentre chez lui dans un état d'ébriété épouvantable.

Ce neveu, ni franc-maçon ni catholique, mais lassé des ostentations de son oncle, veut alors jouer une farce à ce dernier, qui se croit à l'article de la mort tant il est ivre. Il va sonner à la porte du jésuite et lui dit que son oncle est sur le point de mourir et qu’il a réclamé la présence d’un prêtre. Le jésuite accourt chez le moribond : il y reste toute la nuit, et toute la journée du lendemain.

Quand le narrateur retourne chez son oncle, il trouve celui-ci converti au catholicisme ; d’ailleurs, il a déshérité son neveu pour tester en faveur du jésuite, et faire don de ses biens à la Compagnie de Jésus.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Maupassant, Contes et Nouvelles, tome I, page 1450, Bibliothèque de la Pléiade

Éditions[modifier | modifier le code]