Miesse

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Miesse
illustration de Miesse

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Disparition Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité Construction de véhicules automobiles, de remorques et semi-remorquesVoir et modifier les données sur Wikidata

Miesse est un constructeur belge de voitures et de camions, en activité de 1894 à 1974.

Histoire[modifier | modifier le code]

Jules Miesse crée un atelier mécanique en 1894 et construit ses premières voitures en 1896. En 1902, Thomas Turner & Company acquiert la licence pour construire les voitures au Royaume-Uni - ces voitures Turner-Miesse sont construites jusqu'en 1906. En 1927, la production de voitures est arrêtée au profit de camions et d'autobus. Certains sont équipés de moteurs Diesel du constructeur allemand Junkers[1].

En 1929, Miesse acquiert l'usine Bollinckx, qui produisait depuis 1890 des moteurs à gaz et à vapeur, ainsi que des compresseurs et des outils pour l'air comprimé ; cela permet d'augmenter la production de camions à 100 par an. La société fusionnée s'appelle Automobiles Miesse et Usines Bollinckx Société Anonyme ; elle est ensuite renommée "Auto-Miesse".

Après 1945, Miesse assemble les voitures Nash pour le marché européen[2].

Miesse cesse d'exister en 1974[1].

Voitures[modifier | modifier le code]

Jules Miesse construit sa première automobile en 1896, elle est à vapeur[1],[2]. La production en série ne commence qu'en 1898.

La construction de voitures et de camions démarre ; jusqu'en 1907, certains d'entre eux sont propulsés par des moteurs à vapeur à 3 cylindres[2]. Leurs charpentes sont en bois "renforcé", et seule la chaudière est sous le capot[2].

Des essais avec moteurs à essence ont lieu pour la première fois en 1900[2]. Miesse devient célèbre à Bruxelles avec ses taxis à partir de 1904[2],[1].

Taxi Miesse, 1908.

Les voitures d'après-guerre de Miesse ont des moteurs sous-carrés (69 millimètres × 130 mm), soit un 4 cylindres de 2,0 litres, soit un 8 cylindres de 4 litres ; les deux modèles ont de nombreux éléments en commun[2].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Yvette Kupélian, Jacques Kupélian et Jacques Sirtaine, Histoire de l’automobile belge. Paul Legrain, Bruxelles, (ISBN 2-8705-7001-5) et Paris, (ISBN 2-8512-0090-9)
  • George Nicholas Georgano: Complete Encyclopedia of Motorcars, 1885 to the Present; Dutton Press, New York, 2e édition (Hardcover) 1973, (ISBN 0-525-08351-0)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Kupélian/Kupélian/Sirtaine: Histoire de l’automobile belge.
  2. a b c d e f et g Georgano: Complete Encyclopedia of Motorcars, p. 483.