Mary Kay Lobo

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Mary Kay Lobo
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Biographie
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A travaillé pour
University of Maryland School of Medicine (en) (depuis )
Mount Sinai School of Medicine ( - )
Southwestern Medical Center (d) ( - )
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Distinctions

Mary Kay Lobo (née en 1975) est une neuroscientifique psychiatrique américaine. Elle est depuis 2011 professeure de neurobiologie à la faculté de médecine de l'Université du Maryland (en). Ses recherches portent sur les mécanismes moléculaires qui sous-tendent la toxicomanie et la dépression. Elle est finaliste 2011 du prix Blavatnik pour les jeunes scientifiques (en).

Enfance et éducation[modifier | modifier le code]

Lobo est née et a grandi à Los Angeles. Elle obtient en 1998 son diplôme de biologie et d'anthropologie à l'université de Californie à Los Angeles[1]. Elle soutient en 2007 une thèse de doctorat intitulée Genetic analyses of striatal projection neuron subtypes in the direct and indirect pathways à l'UCLA, sous la direction de X. William Yang[2], dans laquelle elle effectue une analyse génétique des sous-types de neurones. Elle développe pour ses recherches une nouvelle méthodologie qui isole les principaux sous-types de neurones de projection striatale (neurones épineux moyens (en) neurones épineux moyens). Ces deux neurones jouent des rôles opposés mais complémentaires dans les circuits neuronaux[3]. Elle a travaillé dans le laboratoire de X. William Yang à la David Geffen School of Medicine (en) de l'UCLA. Lobo était chercheuse postdoctorale à l'École médicale du Sud-Ouest de l'université du Texas dans le laboratoire d'Eric J. Nestler (en) (2007-2008), et à la Mount Sinai School of Medicine à New York (2008-2011)[1].

Recherche et carrière[modifier | modifier le code]

Mary Kay Lobo est professeure dans le département d'anatomie et de neurobiologie à la faculté de médecine de l'Université du Maryland depuis 2011[4]. Elle a continué à utiliser l'analyse génétique pour comprendre comment les circuits neuronaux sont impliqués dans la toxicomanie et la dépression[3]. Dans de tels scénarios, les circuits deviennent dysfonctionnels, influençant la région cérébrale en aval. En combinant l'analyse génétique avec l'optogénétique, Lobo a identifié des rôles divergents dans les neurones de projection du noyau accumbens dans le centre de récompense du cerveau. Elle a montré que le régulateur moléculaire de la fission mitochondriale (en) est amplifié dans les régions cérébrales de récompense des individus dépendants de la cocaïne, et que le blocage de ce processus de fission peut réduire le comportement de recherche de cocaïne.

Lobo a étudié des médicaments efficaces et des cibles moléculaires pour les troubles dépressifs majeurs[5]. Pour y parvenir, elle utilise des modèles murins de dépression. Elle a montré que le stress chronique diminue le nombre de dendrites et la taille des cellules nerveuses chez la souris, ce qui limite le nombre de connexions avec les cellules nerveuses voisines[6]. Elle a proposé que la petite protéine transformante RhoA (en), qui est impliquée dans le maintien de la forme et de la taille des dendrites, et sa cible moléculaire, la protéine kinase rho-associée (en) (ROCK), offrent un espoir pour la restauration de la fonction cérébrale chez les personnes atteintes de troubles dépressifs majeurs. L'utilisation d'inhibiteurs de RhoA peut entraîner des réponses de type antidépresseur au stress.

Activités éditoriales[modifier | modifier le code]

Lobo est rédactrice en chef adjointe du Journal of Neuroscience depuis 2014[7]. Elle siège au comité de rédaction d'ACS Chemical Neuroscience et de Biological Psychiatry (en)[8],[9].

Récompenses et honneurs[modifier | modifier le code]

Publications (sélection)[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mary Kay Lobo » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b (en) « Mary Kay Lobo, PhD », sur University of Maryland School of Medicine (consulté le ).
  2. « Mary Kay Lobo, thèse de doctorat, UCLA », sur worldcat.org, (consulté le ).
  3. a b et c « Mary Kay Lobo | Blavatnik Awards for Young Scientists », blavatnikawards.org (consulté le )
  4. « #IAmNYAS: Mary Kay Lobo, PhD », New York Academy of Sciences,
  5. (en-US) « Developing Better Treatments for Depression: Dr. Mary Kay Lobo », One Mind, (consulté le )
  6. (en) « Specific Gene Could Play Key Role in Depression », Psychiatry & Behavioral Health Learning Network (consulté le )
  7. « Editorial Board | Journal of Neuroscience », www.jneurosci.org (consulté le )
  8. Biological Psychiatry Editorial Board (lire en ligne)
  9. (en) « Editorial Board », pubs.acs.org (consulté le )
  10. (en-US) « One Mind - IMHRO: Opening up discussions on brain health », Research Features, (consulté le )
  11. « NIMH » Two NIMH Grantees Receive Prestigious Presidential Award », www.nimh.nih.gov (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]