Maristan de Salé

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 23 juin 2013 à 21:34 et modifiée en dernier par Ange Gabriel (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Maristane de Salé
Présentation
Culte Musulman
Type Maristane (hôpital), Foundouq
Rattachement Abu Inan Faris, Abu al-Hasan ben Uthman
Début de la construction ?
Fin des travaux 1345
Style dominant Architecture Mérinide, Architecture hispano-mauresque
Géographie
Pays Drapeau du Maroc Maroc
Région Rabat-Salé-Zemmour-Zaër
Ville Salé
Coordonnées 34° 02′ 17″ nord, 6° 49′ 27″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Maroc
(Voir situation sur carte : Maroc)
Maristane de Salé

Le Maristane de Salé, ou Médersa Bou Inaniya plus connue sous le nom de Funduq Askour ou encore Dar el Qadi (Maison du juge) est une école de médecine située à Salé au Maroc, elle fut érigée sous l'ère mérinide au milieu du XIVe siècle. Tour à tour Médersa, maristane puis foundouq, elle a fini par être transformée en musée de musique traditionnelle. Sa façade a été classée patrimoine national par un dahir du 2 décembre 1924[1].

Histoire

Le maristane de Salé, construit par le Sultan mérinide Abu Inan Faris (d'où son deuxième nom Bou Inaniya) puis achevé par son fils Abu al-Hasan ben Uthman vers 1345, il fera de la ville avec la Médersa, la Grande Mosquée l'un des principaux pôles culturels et islamiques du Royaume de Fès attirant ainsi des savants venus d'Al-Andalus et du Moyen-Orient comme Omar Ibn Ghiab, Si Mohammed Ibn Myrad Essalaoui, Mohammed Ibn Qassim Al Aâjlani qui enseigneront au maristane[2]. Après la chute des Mérinides au XVe siècle, le maristane sera transformé en foundouq appelé Askour (un mot berbère)[3].

Actuellement, grâce à un projet budgétaire de 8 millions de dirhams, le maristan deviendra un musée d’instruments musicaux [4] et un centre de musique traditionnels [5]

Architecture

Le Maristan sur le chemin de souk Laghzel

Le maristan fut bâti selon l'architecture andalouse, à un étage, avec une galerie sur trois faces, la porte d'entrée, de belle facture est munie d'un auvent à stalactites sculptées dans la pierre[6].

Un patio avec sa vasque d'eau pour les ablutions rituelles ; une grande salle ou étaient disposés les médicaments et où s'effectuaient les préparations par le médecin lui-même ; dans une autre grande salle, se rassemblaient les étudiants ; le reste de l'établissement se composait de nombreuses petites salles destinées chacune à un malade ; la cuisine était disposée dans un retrait du bâtiment ; le hamam ou bain à vapeur était disposé dans un autre retrait [6].

Le maristan possède 2 portes principales: Une donnant sur la place Souk Laghzal et une autre sur Lhararin.

Galerie

Références

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Paul Valeton, Le Maristan de Salé, Imprimerie officielle du Protectorat, 17 pages Document utilisé pour la rédaction de l’article

Informations sur l'œuvre

  • Driss Mrini et Moulay Ismail Alaoui, Salé : Cité Millénaire, Editions Eclat, (ISBN 9981-9995-0-4), p. 61,62 Document utilisé pour la rédaction de l’article