Margaret Bradshaw

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Margaret Bradshaw
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Margaret Ann Bradshaw (née Cresswell en 1941) est une géologue néo-zélandaise d'origine britannique et membre du personnel à la retraite de l'Université de Canterbury[1]. Elle est considérée comme une pionnière et un modèle féminin influent dans la recherche en Antarctique[2].

Formation

Née Margaret Ann Cresswell à Nottingham, Angleterre, le [3], elle a épousé John Dudley Bradshaw à Nottingham en 1963[4], et ils ont déménagé à Christchurch, Nouvelle-Zélande, en 1966[5]. Bradshaw y a commencé ses travaux sur la paléontologie des invertébrés (en) du Dévonien, intégrant progressivement l'Antarctique dans ses recherches[6]. Elle est devenue citoyenne néo-zélandaise naturalisée en 1980[3].

Recherche et carrière

Bradshaw a concentré ses recherches sur la structure et la stratigraphie des roches dévoniennes en Nouvelle-Zélande et en Antarctique. Plus précisément, elle a travaillé sur le développement et la relation des terrains paléozoïques en Nouvelle-Zélande, ainsi que sur la paléobiogéographie des bivalves du Dévonien et la paléontologie et l'importance environnementale des fossiles de traces paléozoïques en Nouvelle-Zélande, en Antarctique et en Australie. Bradshaw était conservatrice au Canterbury Museum et ses premiers voyages en Antarctique consistaient à collecter des fossiles et des roches pour l'exposition antarctique[6].

Bradshaw a été conservateur de géologie au musée de Canterbury pendant 17 ans[5],[7]. Son premier voyage en Antarctique a eu lieu de 1975 à 1976 pour collecter des spécimens pour l'Antarctique Hall du musée[5]. Bradshaw a été la première femme à diriger une équipe de terrain en Antarctique au cours de sa saison de terrain de 1979 à 1980 dans la chaîne éloignée de l'Ohio[8] et elle a été la première à découvrir de nouveaux fossiles de poissons dans les montagnes Cook dans sa campagne de terrain de 1988 à 1989[6].

Bradshaw a été présidente de la New Zealand Antarctic Society pendant 10 ans jusqu'en 2003[9]. Elle est membre de l'Association des paléontologues australiens[10].

Prix et distinctions

Bradshaw est la deuxième femme à remporter la médaille polaire de la Reine et la première femme néo-zélandaise à recevoir cette médaille, en 1993[11],[12]. Elle a reçu en 1994 la RSNZ Science & Technology Medal, décernée par la Société royale de Nouvelle-Zélande[13]. Bradshaw est membre à vie de la Société antarctique de Nouvelle-Zélande, nommée en 2006[14]. En 2017, Bradshaw a été sélectionnée comme l'une des « 150 femmes en 150 mots (en) » de la Société royale de Nouvelle-Zélande, célébrant les contributions des femmes au savoir en Nouvelle-Zélande[15].

Bradshaw Peak (en), situé sur le côté sud-ouest du glacier McLay (en) en Antarctique, est nommé en son honneur[8].

Publications (sélection)

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Margaret Bradshaw » (voir la liste des auteurs).
  1. ↑ (en) « Dr Margaret Bradshaw », sur geol.canterbury.ac.nz, University of Canterbury (consulté le ).
  2. ↑ (en) « Intrepid women share Antarctic experiences at NZ IceFest », scoop.co.nz (consulté le ).
  3. ↑ a et b (en) « New Zealand, naturalisations, 1843–1981 », Ancestry.com Operations, (consulté le ).
  4. ↑ (en) « England & Wales, civil registration marriage index, 1916–2005 », Ancestry.com Operations, (consulté le ).
  5. ↑ a b et c (en) « SIOV 2002: The Voyage », farvoyager.com (consulté le ).
  6. ↑ a b et c (en) John Long, Mountains of Madness: A Scientist's Odyssey in Antarctica, Joseph Henry Press, (ISBN 978-0-309-07077-5, lire en ligne).
  7. ↑ (en) « Pallets of equipment and supplies being delivered by Hercules », sur Antarctica NZ (consulté le ).
  8. ↑ a et b (en) « Bradshaw Peak », sur Australian Antarctic Data Centre (consulté le ).
  9. ↑ (en) « Antarctic », antarctic.org.nz (consulté le ).
  10. ↑ (en) « Margaret Bradshaw », sur docs.exdat.com, Association of Australasian Palaeontologists (consulté le ).
  11. ↑ (en) William James Mills, Exploring Polar Frontiers: A – L., ABC-CLIO, (ISBN 978-1-57607-422-0, lire en ligne).
  12. ↑ (en) « Polar Medal », antarctic.org.nz (consulté le ).
  13. ↑ (en) Beau Riffenburgh, Encyclopedia of the Antarctic, Taylor & Francis, (ISBN 978-0-415-97024-2, lire en ligne).
  14. ↑ (en) Natalie Cadenhead et Janet Bray, « Antarctic », Gusto, vol. 28, no 211,‎ (ISSN 0003-5327, lire en ligne, consulté le ).
  15. ↑ (en) « Margaret Bradshaw », sur Royal Society Te Apārangi (consulté le ).

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