Mangyül Gungthang

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Mangyül Gungthang noté Mangyul sur une carte du plateau du Tibet

Mangyül Gungthang (tibétain : མང་ཡུལ་གུང་ཐང་, Wylie : mang yul gung thang ; translittération en chinois simplifié : 芒域贡堂 ; chinois traditionnel : 芒域貢堂 ; pinyin : mángyù gòngtáng) ou Ngari Me est le nom d'un royaume tibétain, fondé en 1265 dans la partie inférieure du Ngari dans le sud-ouest du Tibet. Ce royaume était sous la juridiction de Sakya, mis au pouvoir par les Mongols, principalement sous la dynastie Yuan et l'impulsion de Kubilai Khan[1]. Ce petit royaume fut l'une des treize myriarchies — districts administratifs de dix mille familles chacun — de 1268 à 1287. Les rois de Gungthang ont régné sur ce royaume de 1265 à 1620.

Dzongkar (forteresse blanche) est le nom du château des rois de Mangyül Gungthang.

Le mangyül, aire entre le Tibet et le Népal, apparaît dans les « Annales bleues » (publié en 1476), principalement comme un lieu ou les gens passent entre les deux pays (Roerich, 42)[2].

Selnang (tibétain : གསལ་སྣང, Wylie : gsal snang, IXe siècle) y est nommé « maître du palais ». Son domaine dans le Mangyül sert de place pour protéger la statue de Jowo, jusqu'à ce que Padmasambhava arrive à surpasser les forces antagonistes au Tibet central et qu'elle puisse alors retourner au temple de Trülnang (Roerich, 44)[2].

Personnalités liées[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (Norbu 2001, p. 139)
  2. a et b (en) Ben Deitle, « Mangyül (མང་ཡུལ་) », sur collab.its.virginia.edu

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Franz-Karl Ehrhard : Early Buddhist Block Prints from Mang-yul Gung-thang. Lumbini International Research Institute 2000.
  • (de) Franz-Karl Ehrhard : Die Statue des Ārya Va-ti bzang-po. Ein Beitrag zu Geschichte und Geographie des tibetischen Buddhismus. Reichert, Wiesbaden 2004.
  • (de) Karl-Heinz Everding : Das Königreich Mang-yul Gung-thang. Königtum und Herrschaftsgewalt im Tibet des 13.-17. Jahrhunderts. 2 Teile. Bonn 2000.
  • (en) Dawa Norbu, China's Tibet Policy, Routledge, (lire en ligne), p. 139
  • (en) George de Roerich, (traduction de) The Blue Annals, Delhi, Motialal Banarsidass,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

  • Maryul, autre terre basse, à l'ouest du Ngari.