Lee Young-hoon
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
이 영훈 |
Romanisation révisée |
I Yeonghun |
McCune-Reischauer |
Yi Yŏnghun |
Nationalité | |
Formation |
Université nationale de Séoul Lycée Kyeongbuk (en) |
Activité | |
Fratrie |
Lee Yumi (d) |
Parentèle |
Kim Boo-kyum (beau-frère) |
A travaillé pour |
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Lee Young-hoon, né en 1951 à Daegu, est un historien sud-coréen spécialiste dans l'histoire économique de la Corée. Il soutient en particulier l'idée selon laquelle l'essor économique de la période Joseon était très limité, et que le développement économique du pays ne s'engage qu'à partir de la colonisation du pays par le Japon[1].
Proche de la nouvelle droite coréenne, il est l'auteur de prises de positions controversées portant sur le contenu des manuels scolaires coréens. Il remet en cause le nombre de femmes de réconfort et de travailleurs forcés lors de colonisation de la Corée par le Japon présentés par ces manuels scolaires. Il limite aussi la porté de la croissance économique du pays dans les années 1960, ou « Miracle de la rivière Han », qu'il juge responsable d'avoir accrue les inégalités de richesse au sein de la population au seul bénéfice d'une partie de la bourgeoisie coréenne[2].
Références[modifier | modifier le code]
- (en) Owen Miller, « The idea of stagnation in Korean historiography : from Fukuda Tokuzō to the New Right. », Korean Histories, vol. 2, no 1, , p. 3-12 (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « [Editorial] Professor Lee Young-hoons Academic Courage Should Be Given Credit », The Dong-A Ilbo, <28 avril 2005 (lire en ligne, consulté le ).