Le Zahir

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Le Zahir
Titre original
(pt) O ZahirVoir et modifier les données sur Wikidata
Formats
Langue
Auteur
Date de parution
Pays
Éditeur
Harper Perennial (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
ISBN 10
0-06-083281-9Voir et modifier les données sur Wikidata
ISBN 13
978-0-06-083281-0Voir et modifier les données sur Wikidata
Séquence

Le Zahir est un roman de l'écrivain brésilien Paulo Coelho, paru en 2004.

Résumé[modifier | modifier le code]

Dans ce roman, l'auteur raconte l'histoire de sa femme disparue du jour au lendemain sans donner signes de vie. Paulo se trouve alors perdu dans ses rêveries et dans une dépression mélancolique. Alors obnubilé par ce qu'il appelle son « zahir » il va, au fur et à mesure de ses rencontres, apprendre à changer son regard sur la vie. Cela l'emmènera au Kazakhstan, retrouver celle qui, pour la deuxième fois, lui a fait « oublier ce qu'il était pour devenir ce qu'il est ».

Autres œuvres portant ce titre[modifier | modifier le code]

« Le Zahir »[1] est aussi une nouvelle de l'écrivain et poète argentin Jorge Luis Borges. C'est l'un des récits du recueil L'Aleph, publié pour la première fois en 1949[2]. Le Zahir est, selon le narrateur de Borges, une personne ou un objet ayant le pouvoir de susciter une obsession chez tous ceux qui la voient ; la personne touchée perçoit de moins en moins la réalité et de plus en plus ce Zahir, d'abord seulement au cours du sommeil, puis à tout moment. Dans la nouvelle, il s'agit d'une pièce de monnaie (qui, toujours selon le narrateur, symbolise notre libre-arbitre, puisqu'elle peut être « transformée » en n'importe quelle autre chose). Cette pièce va l'obséder de plus en plus. Ce narrateur note en outre que le Zahir peut se manifester dans « un tigre, un astrolabe, le fond d'un puits ou une veine dans la colonne de marbre d'une mosquée ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « El Zahir », parue dans la revue Los Anales de Buenos Aires, vol. 2, no 17, juillet 1947
  2. L'Aleph, Gallimard, 1966, trad. Roger Caillois et René L.-F. Durand