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Lac du Poisson Blanc

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Lac du Poisson-Blanc
Image illustrative de l’article Lac du Poisson Blanc
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Laurentides
MRC Antoine-Labelle
Municipalité Notre-Dame-du-Laus
Géographie
Coordonnées 46° 00′ 50″ N, 75° 42′ 32″ O
Superficie 85 km2
Longueur 25 km
Largeur 4 km
Altitude 201 m
Hydrographie
Alimentation Rivière du Lièvre
Émissaire(s) Rivière du Lièvre
Îles
Nombre d’îles 55
Île(s) principale(s) Île mystérieuse, île de la Sand Bar, île du Curé-Trinquier, île des Mauves, île des Pères, île Centrale, île de la Plaque, île à Bill, île Verte, île à l'Aigle et l'île Perdue.
Géolocalisation sur la carte : Laurentides
(Voir situation sur carte : Laurentides)
Lac du Poisson-Blanc
Géolocalisation sur la carte : Québec
(Voir situation sur carte : Québec)
Lac du Poisson-Blanc
Géolocalisation sur la carte : Canada
(Voir situation sur carte : Canada)
Lac du Poisson-Blanc

Le lac du Poisson-Blanc est un plan d'eau douce de la municipalité de Notre-Dame-du-Laus, dans la municipalité régionale de comté (MRC) de Antoine-Labelle, dans la région administrative des Laurentides, au Québec, au Canada.

Dès le milieu du XIXe siècle, la foresterie a été l'activité économique prédominante dans ce secteur. La villégiature s'est développée au XXe siècle ; les chalets se parsemant autour du lac et formant de petits hameaux, surtout autour de quelques baies, et dans la zone nord du lac. La navigation de plaisance est couramment pratiquée en été. La surface du lac est généralement gelée de la mi-novembre à la fin avril ; néanmoins, la période de circulation sécuritaire sur la glace est habituellement entre la mi-décembre et la fin mars.

Ce lac comporte deux attractions particulières :

  • la grotte de l'église, située sur une presqu'île près de l'embouchure du Petit ruisseau Blanc (côté sud-ouest du lac) ;
  • la grotte du lac Bigelow, située sur la rive est, au pied de la montagne du Pitchoff à Landray laquelle sépare le lac Bigelow et le lac du Poisson-Blanc.

Géographie

Le lac du Poisson-Blanc est situé à 54 km au nord de la ville de Gatineau, à 44 km au sud de Mont-Laurier, à l'est du "lac des Trente et Un Milles", à 4,0 km au nord-ouest du Réservoir de l'Escalier et à 7,4 kilomètres à l'est du lac Sainte-Marie lequel constitue un élargissement de la rivière Gatineau. Le "réservoir aux Sables" se juxtapose au nord du lac du Poisson-Blanc ; ces deux plans d'eau sont interconnectés et séparés par deux presqu'îles et une île à la hauteur de Notre-Dame-du-Laus. Le lac du Poisson-Blanc constitue un tributaire de la rivière du Lièvre laquelle est un affluent de la rivière des Outaouais.

D'une superficie de 85 km², le lac du Poisson-Blanc est un réservoir d'eau douce qui s'étend dans les cantons de Blake, de Bigelow, de Bowman et de Hincks. Les principaux versants hydrographiques voisins du lac du Poisson-Blanc sont la rivière Gatineau (à l'ouest), la rivière du Lièvre (au nord et à l'est).

En 1928, un barrage a été érigé sur la rivière du Lièvre, en amont du ruisseau des Cèdres, à 1,9 km au nord-ouest du pont routier du village de Notre-Dame-du-Laus. Ce barrage créa ce réservoir d'une longueur 25 km et de 4 kilomètres en largeur, agrandissant ainsi le lac du Poisson-Blanc d'origine.

Il recueille les eaux de :

  • Côté Est du lac :
    • la décharge du lac Roy (à l'est),
    • la décharge du lac à Déric (à l'est),
    • la décharge des lacs mary et du Pitchoff à Landry (à l'est),
    • la décharge du lac Bigelow et à Smith (à l'est),
    • la décharge du lac Saint-Denis,
    • le ruisseau Benoit, drainant le Petit lac Benoit et le Grand lac Benoit (à l'est),
    • la décharge du lac des Bouleaux (à l'est),
    • la décharge des lacs Brûlé, Samlock,
    • la décharge du lac du Missionnaire,
    • la décharge du lac de la Boue et du lac McLaurin (au sud),
  • Côté Ouest du lac :
    • le ruisseau Blanc (au sud-ouest), lequel draine les eaux notamment du Petit lac Blanc et du lac Blanc,
    • le ruisseau Gatineau qui se déverse dans la baie à la vase,
    • la décharge du Petit lac à la Truite qui se déverse dans la baie à la vase,
    • la décharge du lac Newton qui se déverse dans la baie à la vase,
    • la décharge des lacs Creux, Smith et O'Hares,
    • la décharge des lacs O'Hara, Croche, Aldéric-Knight, des Castors, marécage du lac O'Hara, de l'Achigan,
    • la décharge du lac à la Pruche qui se déverse dans le lac Doré,
    • la crique de la Carpe.

Outre sa connexion avec le Réservoir aux Sables (au nord), le lac du Poisson-Blanc est interconnecté avec :

  • le lac du Brochet (au nord-ouest) par la baie Creuse,
  • le lac Doré (à l'ouest),
  • le lac Cuillèrier (au nord-ouest).

Le lac du Poisson-Blanc comporte de nombreuses baies notamment :

  • baie à la Vase (recueillant les eaux de la décharge du Petit lac à la truite et de la décharge du lac Newton), située au sud-ouest,
  • baie Gatineau, située à l'ouest,
  • baie Creuse (laquelle se connecte au lac du Brochet), située à l'ouest,
  • baie du Doré, situé au nord-est
  • baie de Faubert, situé au nord-est,
  • baie Amélia[1].

Toponymie

Le toponyme "lac du Poisson-Blanc" a été officialisé en 1931 pour désigner ce réservoir, en reprenant le nom du lac d'origine. Le nom du lac a été mentionné en 1914 par Eugène Rouillard. Le nom du lac fait référence aux poissons blancs qui sont abondants dans ses eaux. La dénomination générale de "Poisson blanc" désigne les poissons d'eau douce à chair pâle, molle et plutôt fade. Par exemple, le grand corégone (Coregonus clupeaformis) qui est un salmonidé des eaux douces froides, est aussi désigné couramment "poisson blanc".

En 1914, à la page 339 de son "Dictionnaire des rivières et lacs de la Province de Québec", l'explorateur Rouillard relate que «Dans l'une des baies de ce lac se trouve une grotte remarquable appelée "La grotte de l'Église". Sa profondeur est estimée à 500 pieds, alors qu'à une distance de 40 pieds de l'entrée, elle mesure, en hauteur et en largeur, vingt pieds.»[2],[3]

Le toponyme "lac du Poisson-Blanc" a été officialisé le à la Banque des noms de lieux de la Commission de toponymie du Québec[4].

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. Vérifications géographiques effectuées le 30 janvier 2015 par l'historien Gaétan Veillette (Saint-Hubert), à partir des cartes sur Internet du Ministère des ressources naturelles
  2. Source: Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie du Québec, paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.
  3. Eugène Rouillard, Dictionnaire des rivières et lacs de la Province de Québec, Département des Terres et Forêts, , 432 p. (lire en ligne)
  4. Commission de toponymie du Québec - Banque des noms de lieux - Toponyme: "Lac du Poisson-Blanc"