July Giguère

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July Giguère
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July Giguère (née le à Saint-Georges-de-Beauce) est une romancière et poète canadienne, membre de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ)[1]. Docteure en création littéraire, elle enseigne au collégial et à l'université. Ses écrits s'intéressent notamment au trauma et à la filiation.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après une enfance vagabonde[2] pendant laquelle elle sillonne les routes de l'Amérique du Nord avec sa famille, July Giguère passe son adolescence à Saint-Henri de Lévis, qu'elle quitte à l'aube de la vingtaine pour suivre une formation en interprétation théâtrale. Elle abandonne ces études au bout d'un an et s'inscrit en lettres à l'Université de Sherbrooke. En 2007, elle y dépose un mémoire de maîtrise[3] (profil création) qui explore la problématique de l'être en crise, notamment dans Le ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras. Dans la foulée, elle est engagée comme professeure au Cégep de Sherbrooke[2].

En 2009, elle publie le recueil de poésie Rouge – presque noire[4],[5] pour lequel elle remporte le Grand Prix du livre de la Ville de Sherbrooke[6].

En 2011, elle entreprend un doctorat en recherche-création, qu'elle poursuit tout en enseignant. Intitulé Hantise de l'origine, le volet réflexif de sa thèse propose une étude d'Œuvre poétique d'Alejandra Pizarnik, du Rapt de Kathryn Harrison et d'Aurélia Steiner de Marguerite Duras[7]. Au cours de ces années de formation, elle participe à de nombreux évènements littéraires, ainsi qu'à la fondation[8] de la revue de création littéraire et d'essai Jet d'encre (2002-2014)[9], dont elle codirige certains numéros. Elle a fait paraître des textes dans les pages de Jet d’encre, d'Exit, d'Art le Sabord et des Cahiers littéraires Contre-jour[10].

En 2017, elle publie son premier roman, l'histoire d'une fille et d'un père séparés[2],[11],[12]. Ce roman est finaliste au prix Ringuet de l'Académie des lettres du Québec[13], ainsi qu'au prix Alfred-DesRochers[14].

En 2023, elle fait paraître un deuxième roman, La naissance d'Agathe, où elle remonte le fil d'une histoire intime pour y débusquer l'origine de peurs et de pulsions, et s'interroger sur leur transmission[15].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Poésie[modifier | modifier le code]

  • Rouge – presque noire, Coll. «Écritures», Montréal, L'Hexagone, 2009, 80 p. (ISBN 9782890068223)

Romans[modifier | modifier le code]

Collectifs[modifier | modifier le code]

  • La naissance d'Agathe[16], Maganées: neufs nouvelles d'autrices sur la fatigue (collectif dirigé par Stéphane Dompierre et Vanessa Courville), Coll. Littérature d'Amérique, Montréal, Québec Amérique, 2021, p. 53-69. (ISBN 9782764445105)

Honneurs et prix[modifier | modifier le code]

  • 2005 - Lauréate : prix littéraire francophone PLUME décerné par l'Université de Metz en France et le festival de L'Été du livre (pour Dans ses yeux)[17]
  • 2009 - Finaliste : prix Alfred-DesRochers (pour Rouge – presque noire)[18]
  • 2010 - Lauréate : Grand Prix du livre de la Ville de Sherbrooke (pour Rouge – presque noire)[6]
  • 2018 - Finaliste : prix Ringuet de l'Académie des lettres du Québec (pour Et nous ne parlerons plus d'hier)[13]
  • 2019 - Finaliste : prix Alfred-DesRochers (pour Et nous ne parlerons plus d'hier)[14]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Liste des membres », sur UNEQ (consulté le ).
  2. a b et c Mario Cloutier, « July Giguère: fidèle à la complexité des choses », La Presse.ca,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. July Giguère, Dans le sillage de la crise, les traces d'une féminité qui cherche à se dire étude du Ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras suivi de Les heures rouges, recueil de récits, (lire en ligne).
  4. Hugues Corriveau, « Poésie - July Giguère, sous haute surveillance », sur Le Devoir, (consulté le ).
  5. Matthieu Petit, « July Giguère : Poèmes de juillet », sur Voir.ca, (consulté le ).
  6. a et b « Micheline Dumont et July Giguère remportent le Prix du livre 2010 », sur La Tribune, (consulté le ).
  7. July Giguère, Et nous ne parlerons plus d’hier (roman), suivi de Hantise de l’origine dans Œuvre poétique d’Alejandra Pizarnik, Le rapt de Kathryn Harrison et les « Aurélia Steiner » de Marguerite Duras (essai), (lire en ligne).
  8. Karine Tremblay, « Points d'ancrage et d'encrage de nos auteurs », sur La Tribune, (consulté le ).
  9. Olivier Moses, « Revue le Quartanier des ufologues dans le champ des périodiques Québécois. Mémoire présenté comme exigence partielle de la maîtrise en étude littéraire » [PDF], sur Université du Québec à Montréal, .
  10. « Recherche - L'Île », sur litterature.org (consulté le )
  11. Étienne Beaulieu, « «L'Amérique aux quatre vents» », Cahiers littéraires Contre-jour, n° 45,‎ printemps-été 2018, p. 193-196.
  12. Dominique Garand, « Partir, c’est mourir un peu… et parfois revivre », Voix et Images, vol. 44, no 1,‎ , p. 137–149 (ISSN 0318-9201 et 1705-933X, DOI 10.7202/1056370ar, lire en ligne, consulté le ).
  13. a et b « Remise des Prix de l’Académie des lettres du Québec », sur UNEQ (consulté le ).
  14. a et b « LES FINALISTES AUX PRIX LITTÉRAIRES DE L'AAAE SONT DÉVOILÉS! », sur L’Association des auteures et auteurs de l’Estrie, (consulté le ).
  15. Yannick Marcoux, « La naissance d'Agathe : les gestes de l'amour », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  16. Sylvain Campeau, « July Giguère », sur En toutes lettres (consulté le ).
  17. « Prix littéraire francophone PLUME - Liaison - Université de Sherbrooke - vol. 40 no 1 », sur usherbrooke.ca (consulté le ).
  18. « Le prix Alfred-Desrochers est remis à Andrée Ferretti - ACTUALITÉS - Actualités - Estrieplus.com - Le journal Internet », sur estrieplus.com, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]