Julie Heierli

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Julie Heierli
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
Nom de naissance
Julie WeberVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint
Jacob Heierli (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Julie Heierli (née Julie Weber le à San Francisco et morte le ) est une ethnologue, initiatrice des premiers travaux sur les costumes traditionnels suisses.

Biographie[modifier | modifier le code]

Julie Weber naît à San Francisco en 1859 ; elle est la fille de Julius Weber et d’Elize Niedermann[1], expatriés suisses originaires de Zürich[2]. La famille revient ensuite en Europe, et Julie épouse en 1882 l’archéologue Jacob Heierli[n 1],[2]. Au fil des voyages de son mari pour des fouilles, elle collecte de façon scientifique des éléments de costume traditionnel[2].

Lors de la création du Musée national suisse de Zürich, elle est responsable de la collection de costumes, dont une partie provient des fêtes données pour son inauguration en 1898[2] ; Heierli conseille ensuite, en 1901, le Musée historique de Berne pour la présentation des costumes dont il dispose[3].

Elle se constitue également une collection photographique de plus de 2 000 clichés, représentant des costumes de tous les jours ou du dimanche, ainsi que des fêtes populaires[4] et pris entre 1855 et 1938[5]. Dans les années 1920, elle donne des conférences à Zürich[6], puis publie son ouvrage principal, Die Volkstrachten der Schweiz (Les costumes traditionnels suisses) en cinq volumes entre 1922 et 1932[1], qui reste considéré comme une référence en la matière[2].

Julie Heierli succombe à une crise cardiaque alors qu’elle passe ses vacances en Forêt-Noire en 1938[2]. Ses archives photographiques sont léguées à la Société suisse des traditions populaires, qui prend en charge leur restauration et leur numérisation[5].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • (de) Julie Heierli, Die Schweizer-Trachten vom 17.-19. Jahrhundert nach Originalien,

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Ou Jakob Heierli.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Ursula Karbacher, « Julie Heierli » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. a b c d e et f Alexander Rechsteiner, « Une vie dédiée aux costumes traditionnels », sur Musée national suisse - Blog, (consulté le )
  3. Chantal Lafontant Vallotton, Entre le musée et le marché : Heinrich Angst, collectionneur, marchand et premier directeur du Musée national suisse, Berne, Peter Lang, , 368 p. (ISBN 978-3-03911-453-5, lire en ligne), p. 289-290
  4. (de-CH) Olivia Meier, « Zeitreise durch Basel und die Schweiz: 100'000 historische Schätze sind jetzt online », sur bz Basel, (consulté le )
  5. a et b « Fotoarchiv der Schweizerischen Gesellschaft für Volkskunde », sur archiv.sgv-sstp.ch (consulté le )
  6. (de) Marius Risi, Sabine Eggmann, Franziska Schürch et Konrad J. Kuhn, Unterbrochene Tradition und lange Dauer : die Zürcher Sektion der Schweizerischen Gesellschaft für Volkskunde 1918-2010, Schweizerische Gesellschaft für Volkskunde, , 206 p. (ISBN 978-3-908122-88-3, DOI 10.5167/uzh-41296, lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]