Aller au contenu

José Pérez Ocaña

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 21 janvier 2022 à 21:03 et modifiée en dernier par Python72 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
José Pérez Ocaña
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Pseudonyme
OcañaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Mouvement
Plaque commémorative

José Pérez Ocaña (Cantillana, - ) est un peintre naïf, anarchiste et militant pour les droits LGBT espagnol, Andalou installé à Barcelone[1].

Biographie

José Pérez Ocaña naît à Cantillana dans la province de Séville. Homosexuel avoué, il quitte sa petite ville natale pour Barcelone, centre de l'avant-garde espagnole à l'époque. Sans ressources, il vit modestement dans une mansarde et travaille comme peintre en bâtiment pour subsister.

Il fait la connaissance des artistes Nazario et Copi. Personnage emblématique de La Rambla à l'époque de la transition démocratique espagnole, il se travestissait et se montrait sans complexe en pleine lumière. Il portait des robes traditionnelles andalouses et des accessoires religieux typiques[1].

En 1980, il peint une fresque dans l'entrée de l'école La Esperanza à Cantillana[2].

Il meurt d'une hépatite aggravée par les suites de ses brûlures après que, rentré à Cantillana pour le carnaval, le costume en forme de soleil qu'il se confectionnait eut pris feu[3].

Hommages

En 1978, le réalisateur Ventura Pons lui consacre un documentaire, Ocaña, retrato intermitente, (en catalan Ocaña, retrat intermitent) dans lequel le peintre parle de lui-même[4].

Le dessinateur Nazario lui dédie sa bande dessinée Alí Babá y los 40 maricones (1993).

Le chanteur Carlos Cano lui rend hommage avec sa chanson Romance a Ocaña[5], qui a été reprise par María Dolores Pradera.

En 2000, le musée d'art contemporain de Madrid organise une exposition de ses tableaux[6].

Juan José Moreno et Manuel Huete réalisent un documentaire sur lui, Ocaña, la memoria del sol (2009), qui montre des photographies et des œuvres inédites[7].

En 2015, une plaque en son honneur est apposée sur le mur de la maison où il a vécu, sur la Plaça Reial, à Barcelone[8].

Références

  1. a et b Ángel S. Harguindey, « Ocaña: "Creo que la provocación gusta a todo el mundo" », El País, 7 juin 1978.
  2. « Comienza la reparación del mural de José Pérez Ocaña en Cantillana », Tercera información, 8 mars 2017.
  3. José Aguilar, « El actor y pintor Ocaña murió en Sevilla víctima de una hepatitis », El País, 19 septembre 1983.
  4. Ocaña, retrat intermitent, Internet Movie Database.
  5. Germán Labrador Méndez, Culpables por la literatura: Imaginación política y contracultura en la transición española (1968-1986), Ediciones AKAL, 2017, p. 313.
  6. Margot Molina, « Una muestra rescata la pintura de Ocaña tras 16 años de olvido », El País, 23 décembre 2000.
  7. José María Rondón, « Ocaña, en carne documental », El Mundo, 8 octobre 2009.
  8. Xavier Theros, « Los angelitos de Ocaña », El País, 3 septembre 2015.

Liens externes