Joseph Pinon
Naissance | |
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Décès |
(à 64 ans) |
Nationalités |
suisse (à partir de ) République de Genève |
Activité |
Joseph Pinon, né le et mort le , est un militaire genevois.
En , les Autrichiens vident l'arsenal de Genève. Le lieutenant de chasseurs Joseph Pinon, fils de Jean-Augustin Pinon (1736-1818) et de Jeanne-Louise Diedey (1753-1837), est alors à la tête de la maison de draps Pinon, Genevois et Cie., à la rue Basse du Terraillet.
La poursuite des canons de Genève
Le , un officier autrichien arrive dans la ville avec l'ordre de restituer les pièces frappées aux armes genevoises. Pinon part à leur recherche le jour même. Le comte de Colloredo, qui commande le premier corps d'armée autrichien, signe l'ordre de restitution. Arrivé à Ouchy, on lui dit que les canons ont été envoyés à Brugg. Il y monte en voiture, mais les canons ont été transports vers Schaffhouse. Il retrouve 9 pièces à Coblentz, puis 18 autres à Schaffhouse. La restitution des 20 pièces restantes requiert la signature du prince Karl Philipp de Schwarzenberg, chef suprême de l'armée.
Il arrive le à Vienne, pour être reçu par le prince le 10 et le 13. Il réussit à obtenir une audience auprès de l'empereur François Ier d'Autriche le dimanche . Il demande alors à l'empereur :"Les troupes de Votre Majesté nous ont rendu notre indépendance. Comment conserverons-nous un bien si précieux, si nous sommes privés de notre artillerie ?". Il obtient les ordres nécessaires à la restitution des pièces marquées aux armoiries de Genève.
A Genève, sa quête est suivie de près. Les Conseillers décident de lui offrir, le , un sabre d'honneur monté en or, une médaille et le grade de lieutenant-colonel. Le , Pinon ramène un premier lot de 48 pièces.
Le samedi , lors de la restauration de la république de Genève, Pinon reçoit son sabre garni tout en or.
Liens externes
- [PDF] Inauguration d’une plaque commémorative à la mémoire du lieutenant des chasseurs Joseph Pinon. Feuille d'avis officielle du . (lien mort)
- La Restauration de la République de Genève, 1813-1814, tome premier, Jullien, Genève, 1913. Pages xxvii, 73, 123, 135, 172, 195, 250. Lire en ligne [1].