Jean Claude Gandur

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 21 août 2014 à 04:00 et modifiée en dernier par HunsuBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Jean Claude Gandur, né le à Grasse (Alpes-Maritimes), est un homme d'affaires, collectionneur d’art et mécène suisse, originaire du canton de Vaud. Il est « l’un des cinq ou six plus grands collectionneurs d’art de l’Antiquité sur la planète »[1].

Biographie

Formation

Après une enfance égyptienne passée à Alexandrie, puis des études de droit et de sciences politiques à l’université de Lausanne, Jean Claude Gandur rejoint en 1976 la société du négociant en matières premières Philipp Brothers (qui deviendra ensuite Phibro), où il restera huit ans[2], travaillant pour la filiale zougoise de l’entreprise. C’est cette formation qui le mène à l’industrie pétrolière dans laquelle il connaîtra un succès « fulgurant »[3].

Le collectionneur

Aux côtés d’œuvres antiques grecques et romaines, la collection d'antiquités égyptiennes de Jean Claude Gandur est la plus importante au monde. La Fondation Gandur pour l’art qu’il a constituée en décembre 2009 gère également ses œuvres d'art moderne, collection d’environ trois cents toiles de peinture expressionniste européenne non figurative d'après-guerre, ce qui en fait la deuxième collection au monde[4], après celle du Centre Pompidou de Paris.

En mars 2010, Jean Claude Gandur s’engage auprès de la ville de Genève à investir 20 millions de francs suisses dans les travaux de rénovation et d’agrandissement du musée d'art et d'histoire par Jean Nouvel et à confier au musée pour une durée de 99 ans ses collections d'antiquités et de peinture moderne[5].

En 2011, une centaine de peintures de sa collection sont exposées au musée Rath, parmi lesquelles des œuvres de Dubuffet, Picabia, Fautrier, Poliakoff, Alfred Manessier ou Georges Mathieu, de l’Allemand Hans Hartung, l’Italien Lucio Fontana ou le catalan Antoni Tàpies.

L’homme d'affaires

Depuis 2008, le nom de Jean Claude Gandur apparaît sur la liste des plus grosses fortunes mondiales établie par le magazine économique américain Forbes. En 2011, toujours selon Forbes, il se classe au rang de septième fortune de Suisse[6]. Fondateur d’Addax Petroleum, complexe pétrolier revendu au groupe chinois Sinopec en 2009, Gandur a poursuivi dans les affaires avec la création d’Oryx Petroleum, et de Nyala[7]. En 2010, sa fortune était estimée à plus de deux milliards de francs suisses[8].

Notes et références

  1. Élisabeth Eckert et Pascale Zimmermann, « Genève peut entrer dans le top 10 des musées d’Europe », La Tribune de Genève, 12 mars 2010.
  2. Bruna Basini, « Jean Claude Gandur: Pétrole et œuvres d’art », Le Journal du dimanche, 15 mai 2010.
  3. La Tribune de Genève, art. cit. du 12 mars 2010.
  4. « Le portrait de Jean-Claude Gandur, milliardaire et passionné d'art », TSR, 8 mai 2011.
  5. « Rénovation et agrandissement du MAH », site de la ville de Genève, 19 octobre 2011.
  6. « Jean-Claude Gandur », Forbes, mars 2011.
  7. Bruna Basini, art. cit.
  8. J.-Cl. Péclet, « Jean-Claude Gandur, "L’exil a forgé mon caractère" : d’Alexandrie à Genève, en passant par Château-d’Œx, Zoug, l’Afrique et le Kurdistan, une vie mouvementée consacrée au négoce et à la passion de l’art », Le Temps, 12 mars 2010.

Annexes

Bibliographie

Liens externes