Jean-Joseph Cortez d'Auliac

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Jean-Joseph Cortez d'Auliac
Jean-Joseph Cortez d'Auliac

Naissance
Dissay (Vendée)
Décès (à 34 ans)
Dissay (Vendée)
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Colonel
Années de service 17861807
Distinctions Officier de la Légion d'honneur

Jean-Joseph Cortez d'Auliac, né le à Dissay (Vendée), mort le à Dissay (Vendée), est un colonel français de la Révolution et de l’Empire.

États de service[modifier | modifier le code]

Elève à l’École militaire de Paris, il entre comme volontaire en 1786, dans le régiment de Lorraine-cavalerie, il y devient successivement brigadier, maréchal des logis et sous-lieutenant.

En 1791, il passe avec le grade de capitaine dans les chasseurs des Cévennes, et il est attaché l’année suivante, en qualité d’adjoint, à l’état-major général de l'armée de l’Ouest. En 1792, il est nommé adjudant-général chef de bataillon, et il fait les guerres de cette année là et celle de 1793, à l’armée du Nord. Il est suspendu de ses fonctions le , par les représentants du peuple auprès de l’armée du Nord Hentz et Francastel, pour s’être déclaré contre les massacres et les incendies ordonné dans la Vendée.

Il est réintégré le , par le Comité de salut public, avec le grade d’adjudant-général chef de brigade, et envoyé à l’armée des côtes de Brest. Le , il est désigné par le Directoire, pour commander une expédition en Irlande, mais ayant appris la défaite de l’amiral Bompard, à la Bataille de l'île de Toraigh, il rentre en France pour rendre compte des motifs qui ont compromis sa mission.

De l’an VII à l’an VIII, il se trouve à l’armée d’Italie, et de l’an IX à l’an X à l’armée d’observation du midi. Le , il est commissionné comme chef d’état-major de la 13e division militaire, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , puis officier de l’ordre le .

Le , il est employé au camp de Rennes, et le , il retourne dans la 13e division militaire. Le , il est attaché au 8e corps de la Grande Armée, et de retour en France l’année suivante, il meurt dans ses foyers le , à la suite d’une courte maladie.

Sources[modifier | modifier le code]

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 2, Bureau de l’administration, , 344 p. (lire en ligne), p. 293.
  • Correspondance générale : Vers le Grand Empire, 1806, édition Fayard, , p. 1415.
  • Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de Napoléon, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0, lire en ligne), p. 157