Jacob van den Eynde II

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jacob van den Eynde II
Biographie
Décès
Activités
Blason

Jacob van den Eynde II (début du XVIe siècle - 1629[1]) est un gouverneur néerlandais de Woerden. Il est le fils du grand-pensionnaire Jacob van den Eynde et père du poète zélandais Jacob van den Eynde, mieux connu sous le nom de Jacobus Eyndius.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Delft, il est un descendant d'Hugo van den Eynde, son grand-père. Nous rencontrons Van den Eynde en tant que gouverneur de Woerden déjà en 1600, selon une lettre qu'il envoie aux États[1]. Cette lettre est mentionnée par Pieter Bor[1]. En 1625, Van den Eynde est toujours gouverneur de Woerden, selon une autre lettre écrite par lui qui émerge plus tard[1].

Van den Eynde est un savant, qui écrit de la poésie en latin[1]. Ceci est démontré dans un manuscrit qui était en la possession du savant néerlandais Marcus Zuerius van Boxhorn. Le titre du livre est Aenigmatum Liber inhabituel, singula Aenigmata distichis singulis complexus. Le fils de Van den Eynde, Jacob van den Eynde III, mieux connu sous le nom de Jacobus Eyndius, devient un poète renommé en Zélande[1],[2],[3]. Van den Eynde vit jusqu'à un « très vieil âge »[1], et meurt à Delft en 1629[1].

Famille[modifier | modifier le code]

Van den Eynde est le fils de Jacob, grand pensionnaire de Hollande, qui est le fils de Hugo, pensionnaire de Delft. Il épouse Maria van Hogendorp et a au moins cinq enfants d'elle, dont Jonkheer Jacob van den Eynde, seigneur de Haamstede, le poète et capitaine zélandais sous Maurice, prince d'Orange[1],[4],[5].

Blason[modifier | modifier le code]

Van den Eynde est la première personne connue de la famille van den Eynde à utiliser un blason d'azur au trois canards d'argent (en blauw drie eendjes van zilver)[6],[7],[8]. Les armoiries de Van den Eynde sont alors rendus célèbres au niveau international par deux Van den Eyndes nés à Anvers qui se déplacent en Italie, Jan et Ferdinand. François Duquesnoy exécute une épitaphe à ce dernier à Rome. Il a inclut les armoiries de la famille dans le monument[9],[10].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i A.J. van der Aa, Biographisch woordenboek der Nederlanden, bevattende levensbeschrijvingen van zoodanige personen, die zich op eenigerlei wijze in ons vaderland hebben vermaard gemaakt, Volume 15, Van Brederode; National library of the Netherlands, (lire en ligne), 299–301
  2. Mémoires pour servir à l'histoire littéraire des dix-sept provinces des Pays-Bas, de la principauté de Liége, et de quelques contrées voisines Volume 9, De l'Imprimerie Academique via University of Michigan, (lire en ligne), 400
  3. « De mythe van de 'Hollandse Graven' », ijpelaan.nl (consulté le )
  4. « Portrait of Jacob van den Eynde III (1575-1614), c. 1701 », RKD (consulté le )
  5. « Portret van Jacob van den Eynde (1575-1614), ca. 1700-1720 », RKD (consulté le )
  6. « Historische Geslachtswapens », sur wazmar.org (consulté le )
  7. « Van den Eijnde », sur CBG Centrum voor familiegeschiedenis (consulté le )
  8. Naamen en Wapens der Edel en Agtbaare Heeren Veertig Raaden der stad Delft (1477-1772) (CBG, GHS 50A22), p. 13
  9. Renato Ruotolo, Mercanti-collezionisti fiamminghi a Napoli: Gaspare Roomer e i Vandeneynden., Massa Lubrense Napoli - Scarpati, , 5–55 p.
  10. Estelle Cecile Lingo, François Duquesnoy and the Greek Ideal, New Haven, Connecticut, Yale University Press, (lire en ligne), 74-78; 198

Articles connexes[modifier | modifier le code]