Aller au contenu

Isidore de Polinière

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 28 février 2022 à 23:49 et modifiée en dernier par BeatrixBelibaste (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Augustin Pierre Isidore Polinière
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Augustin Pierre Isidore PolinièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Membre de

Isidore de Polinière, né le à Vire dans le Calvados et mort le à Lyon, est un médecin français et membre de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon.

Biographie

Issu d’une fratrie de 5 enfants, Isidore de Polinière est le seul fils de ses parents. Il nait à Vire dans le Calvados le [1]. Sur la volonté de son père, médecin de profession, Isidore de Polinière renonce à une carrière militaire et entreprend des études de médecine. En 1809, il est mobilisé sur le front où il exerce comme aide-chirurgien militaire. Il reprend ensuite ses études, et prend des cours de philosophie et d’histoire. Il soutient sa thèse à Paris en 1815, elle porte sur la puberté[2].

Après son diplôme, il s’installe à Lyon[2]. En attendant de se faire connaître afin de se constituer une clientèle, il occupe son temps à écrire des rapport pour des concours pour des sociétés savantes. Il écrit en collaboration avec Jean Baptiste Montfalcon, lui aussi médecin Lyonnais, un rapport sur la fabrication des eaux minérales artificielles. Il obtient la médaille d’or de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon en 1821 pour son rapport sur les avantages et les inconvénients respectifs des hôpitaux et des soins à domicile pour les malades indigents[1].

En 1822, il participe aux concours de l’Hôtel-Dieu afin de devenir médecin suppléant. Il est classé premier et devient aussitôt médecin titulaire. Il est élu deux fois président de la société de médecine[3]. Puis il est nommé secrétaire général du Conseil de salubrité. En 1832 il quitte l’Hôtel-Dieu et devient médecin à l’hospice de la charité[3].

A la suite de son intervention auprès de René Auguste de Brosses durant la révolution de 1830, où il insiste de ne répandre de sang inutilement, il obtient le titre de Baron en 1844.

Il meurt le [2].

Sociétés savantes

Isidore de Polinière est élu membre de l’Académie des sciences belles-lettres et arts de Lyon en 1832. En 1847, à la création des différentes classes, il occupe un siège à la classe des sciences. Il est président de l’académie en 1836 et en 1845[2].

Publications

  • Essai sur la puberté (thèse méd. Paris n° 157), Paris : Didot, 1815, 39 p.
  • Avec J. B. Monfalcon, Traité de la salubrité des grandes villes, suivi de l’hygiène de Lyon, Paris : Baillière, 1846.
  • Avec J. B. Monfalcon, Rapport sur la fabrique des eaux artificielles de P. Bourgeois, Lyon : Impr. Louis Perrin, 1825.
  • Considérations sur la salubrité de l’Hôtel-Dieu et de l’hospice de la Charité par le Docteur Baron de Polinière, Lyon : Impr. Louis Perrin, 1853.

Notes et références

  1. a et b « Augustin-Pierre-Isidore de Polinière (1790-1856) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  2. a b c et d Collectif et Dominique Saint-Pierre, Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon 1700-2016, Lyon, Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon ASBLA de Lyon, , 1369 p. (ISBN 978-2-9559-4330-4), p. 1053-1057
  3. a et b « CTHS - POLINIERE Augustin Pierre Isidore de, Baron », sur cths.fr (consulté le )

Bibliographie