Institut de biologie marine Michel-Pacha

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Institut Michel-Pacha
Institut Michel-Pacha

L'Institut de biologie marine Michel-Pacha, rattaché à l'université Lyon I, occupait jusqu'en 2008[1] un édifice à l'architecture d'inspiration orientale situé sur la commune de La Seyne-sur-Mer (Var, France). Il doit son nom au mécène Michel Pacha, capitaine au long cours puis homme d'affaires, qui a offert le terrain et les matériaux pour la construction de cet institut.

Inauguré en 1900, l'Institut de biologie marine est l'œuvre maîtresse de l'architecte suisse Paul Page[2]. La façade de style mauresque est un placage sur une construction traditionnelle. La blancheur de l'édifice est agrémentée par la polychromie des faïences aux motifs géométriques, d'entre-lacs et de palmettes.

La référence à l’Orient est complétée par les éléments architecturaux tels que les arcs outrepassés, chapiteaux d’inspiration byzantine et ottomane, moucharabieh, frise de merlons « en escalier » qui dissimule la toiture de tuile… L'Institut de biologie marine établit ainsi une cohérence entre le lieu, Tamaris, son fondateur, Michel Pacha et l'histoire de celui-ci, l'Empire ottoman.

Cette institution a été à l'origine de nombreuses découvertes et siège de nombreuses expériences ; entre autres, celle du détecteur de neutrinos géant Antares[3].

Suite à la réduction des crédits d'État à la recherche et dans le cadre de la politique d'autonomie des universités, l'Université de Lyon a rapatrié sur Lyon l'activité de recherche en 2008. Faute de financements et de volontés politiques, tous les projets d'y implanter une « Maison de la Rade de Toulon » (dans le cadre du Contrat de Baie) ou une nouvelle activité de recherche, ont échoué, et conformément au testament de Michel Pacha, le bâtiment et son domaine devraient revenir à sa descendance ; des actions juridiques sont en cours. En attendant leur conclusion, les relevés de l'expérience Antares continuent sur site, à 2 500 mètres de profondeur au large de Toulon (le volume autour duquel s'échelonnent les capteurs pourrait contenir la tour Eiffel).

Voir aussi

Articles connexes

Références