I-365 (sous-marin)

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I-365
Type Diesel-électrique type D1
Classe Type D
Fonction Sous-marin
Histoire
A servi dans  Marine impériale japonaise
Commanditaire Drapeau du Japon Japon
Constructeur Arsenal naval de Yokosuka
Chantier naval Yokosuka, Japon
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Coulé le 29 novembre 1944
Équipage
Équipage 55 officiers et marins
Caractéristiques techniques
Longueur 73,5 m
Maître-bau 8,90 m
Tirant d'eau 4,76 m
Déplacement 1 463 t (en surface)
2 251 t (en plongée)
Propulsion 2 × moteurs diesel Kampon
2 × machines électriques
2 × propulseurs à hélices
Puissance 1 850 cv (moteurs diesel)
1 200 cv (machines électriques)
Vitesse 13 nœuds (24,1 km/h) (en surface)
6,5 nœuds (12 km/h) (en plongée)
Profondeur 75 m
Caractéristiques militaires
Armement 2 × tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) en avant
1 × canon de pont 14 cm/40 11e année
2 × canons anti-aérien de 25 mm Type 96
Rayon d'action 15 000 milles marins (27 800 km) à 10 nœuds (19 km/h) en surface
120 milles marins (200 km) à 3 nœuds (6 km/h) en plongée
Localisation
Coordonnées 34° 44′ 00″ nord, 141° 01′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : océan Pacifique
(Voir situation sur carte : océan Pacifique)
I-365
I-365
Géolocalisation sur la carte : Japon
(Voir situation sur carte : Japon)
I-365
I-365

L'I-365 (イ-365) est un sous-marin de Classe Type D (丁型/潜丁型潜水艦, Tei-gata/Sen-Tei-gata sensuikan) de la sous-classe D1 (丁型/潜輸(伊三百六十一型), Tei-gata/Sen'yu, classe I-361) en service dans la marine impériale japonaise durant la Seconde Guerre mondiale.

Il a servi pendant la Seconde Guerre mondiale et a été coulé au retour de sa première mission de transport en novembre 1944.

Description[modifier | modifier le code]

Les sous-marins de la sous-classe D1 étaient des sous-marins de transport à moyenne portée. La construction s'étalant entre 1943 et 1944

Ils ont un déplacement de 1 463 tonnes en surface et 2 251 tonnes en immersion. Les sous-marins mesuraient 73,5 mètres de long, avaient une largeur de 8,9 mètres et un tirant d'eau de 4,76 mètres. Les sous-marins permettaient une profondeur de plongée de 75 m et avaient un effectif de 55 officiers et membres d'équipage.

Kampon a été retenu comme fabricant des moteurs diesel Mk.23B Model 8. Pour la navigation de surface, les sous-marins étaient propulsés par deux moteurs diesel de 925 cv (680 kW), chacun entraînant un arbre d'hélice. En immersion, chaque hélice était entraînée par un moteur électrique de 600 chevaux-vapeur (441 kW). Ils pouvaient atteindre 13 nœuds (24 km/h) en surface et 6,5 nœuds (12 km/h) sous l'eau. En surface, les D1 avaient une autonomie de 15 000 milles nautiques (27 800 km) à 10 noeuds (19 km/h); en immersion, ils avaient une autonomie de 120 milles nautiques (200 km) à 3 noeuds (6 km/h).

Les sous-marins étaient armés de 2 tubes lance-torpilles internes de 53,3 cm à l'avant. Ils transportaient un torpille pour chaque tube, soit un total de 2 torpilles Type 95. Ils étaient également armés d'un canon de pont de 140 mm (L/40) Type 11e année pour le combat en surface et de 2 canons anti-aérien de 25 mm Type 96.

Construction[modifier | modifier le code]

Construit par l'Arsenal naval de Yokosuka au Japon, le I-365 a été mis sur cale le sous le nom de sous-marin de transport n°5465[1]. Il est renommé I-365 le et provisoirement rattaché au district naval de Yokosuka. Il a été lancé le . Il a été achevé et mis en service le [1].

Historique[modifier | modifier le code]

Le I-365 est mis en service dans la Marine impériale japonaise le et rattaché au district naval de Yokosuka. Le capitaine de corvette (海軍少佐 (Kaigun-shōsa)) Nakamura Motoo est le commandant du sous-marin. Il est affecté au 11e escadron de sous-marins pendant sa mise au point[1].

Une fois ses examens techniques terminés, il est réaffecté au 7e escadron de sous-marins le 30 septembre 1944[1].

Le 1er novembre 1944, le I-365 quitte Yokosuka à destination de Truk pour sa première mission de transport, transportant une cargaison de courrier et de médicaments[1]. Il atteint Truk le 15 novembre 1944, décharge sa cargaison et embarque 31 passagers. Il reprend la mer le 16 novembre 1944 avec un total de 96 passagers et membres d'équipage à bord en direction des îles Bonin, avec l'intention de se rendre à Yokosuka après son escale aux Bonins[1]. Le 25 novembre 1944, alors qu'il se trouve à l'est des Bonins, il envoie un signal de routine[1]. Les Japonais n'eurent plus jamais de nouvelles de lui[1].

Le 29 novembre 1944, le sous-marin de l'US Navy (la marine américaine) USS Scabbardfish a aperçu le I-365 avec son périscope sorti alors que le I-365 était en surface dans l'océan Pacifique à 75 milles nautiques (139 km) au sud-est de Yokosuka. Le Scabbardfish a suivi le I-365 pendant trois heures avant qu'un avion japonais ne le force à plonger, mais il fait surface et effectue une manœuvre de "fin de course" au cours de laquelle il dépasse le I-365 et s'immerge dans une position de tir favorable devant le I-365[1]. À 9h40, l'une d'elles touche le I-365, explosant sur son côté tribord dans son compartiment batterie avant[1]. Le I-365 coule en 30 secondes à la position géographique de 34° 44′ N, 141° 01′ E[1]. Le Scabbardfish fait surface et trouve la surface de la mer couverte d'huile et de débris et cinq survivants dans l'eau. Quatre ont refusé le sauvetage et sont finalement morts dans l'eau, mais le Scabbardfish amène le cinquième homme à bord[1]. Seul survivant du I-365, il identifie son sous-marin comme étant le I-365 à l'équipage du Scabbardfish[1].

Le 10 décembre 1944, la marine impériale japonaise a déclaré le I-365 présume perdu au large des îles Bonin [1].

Il a été rayé de la liste de la marine le 10 mars 1945[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n et o Bob Hackett et Sander Kingsepp, « IJN Submarine I-365: Tabular Record of Movement », sur combinedfleet.com, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Boyd, Carl (2002). The Japanese Submarine Force in World War II. Annapolis, MD: Naval Institute Press. (ISBN 1557500150).
  • (en) Peattie, Mark R. (1997). Kaigun: Strategy, Tactics, and Technology in the Imperial Japanese Navy, 1887-1941. Annapolis, MD: Naval Institute Press. (ISBN 0-87021-192-7).
  • (en) Jentsura, Hansgeorg (1976). Warships of the Imperial Japanese Navy, 1869-1945. Annapolis, MD: Naval Institute Press. (ISBN 0-87021-893-X).
  • (en) Stille, Mark (2007). Imperial Japanese Navy Submarines 1941-45. Osprey. (ISBN 1846030900).

Liens externes[modifier | modifier le code]