Henry Howard (architecte)

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Henry Howard
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Henry Howard (né le à Cork et mort le à La Nouvelle-Orléans) est un architecte américain né en Irlande. Au travers de quatre décennies, il est l'auteur de plus de 280 édifices en Louisiane, notamment des maisons de plantation avant la Guerre de Sécession. Après la guerre, il est l'auteur de nombreuses maisons de ville à La Nouvelle-Orléans.

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Henry Howard est né le à Cork en Irlande[1],[2]. Il émigre aux États-Unis en 1836, où il s'installe d'abord à New York[2]. Au bout d'un an, il rejoint son frère à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane[2],[3].

La maison principale de la Plantation Madewood, construite sous les plans de Howard en 1848.

Carrière[modifier | modifier le code]

Howard travaille tout d'abord en tant que charpentier à La Nouvelle-Orléans, où il construit des escaliers[2]. Il devient l'employé de l'architecte James H. Dakin et d'Henry Molhausen[1],[2]. Quelques années après, il finit Pontalba Buildings, entamés par James Gallier[3].

The Nottoway Plantation house, designed by Howard in 1859.

En 1848, Il construit la maison principale de la Plantation Madewood près de Napoleonville[2]. Il construit ensuite davantage de plantations, like the Plantation Nottoway, la Plantation Belle Alliance, la Plantation Edgewood, la Plantation Indian Camp, et la Plantation Belmont Plantation[4]. Howard construit également des maisons de ville comme la Maison de Samuel W. Logan ou la Maison de Robert H. Short[4].

Pendant la Guerre de Sécession de 1861-1865, Howard rejoint la Marine des États Confédérés et il travaille au chantier naval Confédéré de sidérurgie à Columbus en Géorgie[2].

Après la guerre, Howard reprend son activité d'architecte[3]. Tout au long de sa carrière, il est l'auteur de plus de 280 édifices[3], dont certains sont faussement attribués à James Gallier[2].

Vie personnelle et décès[modifier | modifier le code]

Howard épouse Miss Richards, originaire de New York; ils ont 11 enfants[2]. Il meurt en 1884.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Robert S. Brantley et Victor McGee, Henry Howard : Louisiana's Architect, New Orleans, Louisiana, Historic New Orleans Collection, , 352 p. (ISBN 978-1-61689-278-4, OCLC 915362089)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Marc R. Matrana, Lost Plantations of the South, Oxford, Mississippi, University Press of Mississippi, , 320 p. (ISBN 978-1-57806-942-2, OCLC 837080857, lire en ligne), p. 188
  2. a b c d e f g h et i (en) Charles L. Dufour, « Henry Howard: Forgotten Architect », Journal of the Society of Architectural Historians, vol. 11, no 4,‎ , p. 21-24 (DOI 10.2307/987585)
  3. a b c et d (en) Keith Marshall, « The legacy of Henry Howard, one of New Orleans' most influential architects », The Times-Picayune,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (en) « Henry Howard's Louisiana », Architectural Digest,‎ (lire en ligne, consulté le )